⌘ Ain: Étymologies et toponymes
⟾ Le département
Le département de l'Ain tire son nom de la rivière éponyme.
Longue de 195km, la rivière d'Ain prend sa source vers 730 mètres, non loin de Nozeroy.
La rivière est citée en latin au VII° siècle dans la phrase Fluvius qui Ignius dicitur. La charte de Gauceran, archevêché de Lyon la nomme Igniz en 1112. Nous retrouvons ce toponyme en Hinis - 1969; Henz -1213, 1230; etc... Ces appellations nous permettent de rapprocher ce toponyme de la rivière Inn et Inde affluent de la Roër. Il semble que l'usage Rivière d'Ain se soit fixé dès le XIII° siècle.
⟾ La langue locale: L'Arpitan
La langue locale majoritaire du département était l'Arpitan, aussi connu sous le nom de Franco-Provençal. L'arpitan est une langue du groupe des langues d'oïl. Après une lente agonie, elle trouve un certain renouveau. Fervents défenseurs de nos langues et cultures régionales qui sont une richesse inestimable de nos terroirs, nous saluons les efforts et engagements de ces personnes.
◎ Toponymes communaux
- Ambérieu-en-Bugey - Ambèriœx
Ambérieu-en-Bugey est attesté en 853 dans les cartulaires de l'abbaye de Cluny sous sa forme latine Villa Ambariacus.
Une grande partie de l'Ain était occupée par la tribu gauloise des Ambarres qui, semble-t-il, donnèrent leur nom à cette paroisse dont l'existence est attestée avant le VIII° siècle. En effet, la Parrochia de Ambayreu est détachée du siège épiscopal de Lyon au VIII° siècle pour lui être restituée en l'an 853 par l'Empereur Lothaire.
- Ambérieux-en-Dombes - Ambèriœx-en-Domba
Ambérieux-en-Dombes est attesté dès le VI° siècle et c'est à Ambérieux-en-Dombes qu'est probablement promulguée le titre XLII de la loi Gombette ; nous étions alors en l'an 504 après JC.
Tout comme Ambérieux-en-Bugey, l'origine celtique de ce toponyme ne soulève aucune question. En Arpitan, langue parlée dans la région, cette commune s'écrit Ambèriœx.
- Ambléon - Ambléon
Ambléon est attestée en 1125, époque où l'église de la paroisse d'Ambléon, placée sous le vocable de Saint-Didier, est confirmée à l'abbaye de Cluny. Ambléon se fixe dans son écriture actuelle vers 1580.
Ce toponyme semble tirer son origine d'un anthroponyme Ambléonis.
- Ambronay - Ambronay
Ambronay, en arpitan Ambronê, est attesté dès le VIII° siècle; le territoire actuel de la commune dépend alors de l'abbaye de Luxeuil. Le XII° siècle le retrouve sous le toponyme latin Ambroniacus - Locus cui vocabulum erat Ambroniacus.
Il est probable que ce toponyme dérive de l'ethnonyme d'un peuple celtique: les Ambrons.
- Ambutrix - Ambutrix
Ambutrix, aussi Ambutrix en arpitan, est attesté dans une charte de 1180 où il apparaît sous le nom de Crux de Embruti.
Son église, et statut de paroisse, sont confirmés en 1192 ; Ambutrix dépend alors de l'abbaye de Saint-Rambert.
- Andert-et-Condon - Andert-et-Condon
Andert-et-Condon est née de la réunion des paroisses d'Andert et de Condon.
Cette réunion des paroisses ne se fera pas lors de la création des communes le 14 décembre 1789 comme presque partout en France mais, dès 1645, par la réunion des paroisses d'Andert et de celle de Condon dont l'église ne deviendra que simple annexe de la nouvelle paroisse.
Andert est attestée dès 861.
- Anglefort - Emflafol.
Anglefort s'est développé à l'ombre d'un prieuré bénédictin dont le prieur, en 1292, s'appellait Pierre de la Rochette. Marie-Claude Guigue atteste l'existence de cette commune, alors paroisse, en l'an 1164 où elle est orthographiée Emflafol et placée sous le vocable de Saint-Martin.
Enflafol s'est déformé au cours des siècles pour devenir Anglefort en 1650 et en français.
Dérivant de l'Arpitan, ce toponyme signifierait Enflé fol.
- Âpremont - 01 - Âpremont
Apremont apparaît pour la première fois connue dans les écrits en 1227 sous son appellation latine Apud Asperum Montem.
La compréhension du toponyme Apremont est aisée. Dérivant du latin, il signifie Montagne rugueuse, âpre...
- Aranc -
Aranc est attesté en 1285 sous la forme latine Arencus. Nous retrouvons ce toponyme en 1385 dans le terrier de Sermoyer sous la forme Arens, Arenc en 1492, Aran en 1650...
Ce toponyme semble dériver du nom germanique Arancius selon Ernest Nègre.
- Arandas - Arandas
Arandas est attesté au VII° siècle sous la forme latin Arandatis. Nous le retrouvons en 1141 avec un Villa de Arantdato. C'est en 1245 que l'on voit apparaître ce toponyme sous sa forme actuelle Arandas.
Ernest Nègre pense que ce toponyme signifie sur la limite, provenant de ar = sur et rand = limite. Un comparatif avec le breton, langue celtique, nous rappelle que War = sur dans cette langue et est toujours usité avec ce sens.
- Arbent -
Arbent est attesté pour la première fois connue en 1158 sous la forme de Albenco. Nous le retrouvons en 1250 dans le Pouillé de Lyon avec un Albeins.
Ce toponyme est à relier aux toponymes liés à la couleur du sol. Ici, Arbent rappellerait un lieu dont le sol devait être de couleur blanche. Une recherche sur la commune nous permet de découvrir un affleurement de calcaires récifaux - de couleur blanche ou crême, existant dans la forêt de Marchon dépendante de la commune; cet affleurement est réserve géologique.
- Arbignieu -
Arbignieu est attesté pour la première fois connue en 1328 dans le cartulaire de Saint Sulpice sous la forme Albignacus. Nous le retrouvons en 1444 sous même forme, puis en 1577 dans sa forme francisée actuelle.
Arbignieu, comme beaucoup de toponymes en -ac, dérive d'un anthropnyme gallo-romain, Albinius.
- Arbigny -
Arbigny est attesté la première fois connue en 969 et se trouve dans un recueil de chartes de l'abbaye de Cluny sous la forme latine Villa Albignacus. Ce toponyme dérive de l'anthroponyme latin Albinius.
- Arboys-en-Bugey - Arboys-en-Bugey
Arboys-en-Bugey est une commune nouvelle née le 1° janvier de la fusion d'Arbignieu et de Saint-Bois.
Le nom de la commune est un néotoponyme né de la fusion d'une partie du nom de chaque commune fondatrice. Le nom de cette commune dérive donc de ARB-ignieux et Saint-BOIS avec changement du I par un Y donnant une certaine couleur au mot.
- Argis -
Argis est attesté pour la première fois connue dans les écrits en 1242 sous la forme Argil et se retrouve en 1354 sous une forme identique et en De Argillo en 1585.
Ce toponyme serait en liaison avec une zone de terres argileuses; terres importantes à l'époque par leurs diverses utilisations possibles.
- Arlod -
Nous retrouvons Arlod sous les anciennes formes de Arlos, Arloudus, ante Arlo, Arloz dont en l'an 1198 quand l'Archevêque de Lyon, Renaud de Forez, confirme la collation de cette paroisse au monastère de Nantua.
Ce toponyme dériverait du prénom burgonde Arlold ou Erlold, anthroponyme lié à l'ancien nordique Erl - Homme et confirmé par un Villarlod, ancienne commune suisse que nous retrouvons dans le District de la Sarine.
- Armix - Armix
Armix se retrouve pour la première fois attestée dans le cartulaire de l'abbaye de Saint Sulpice, dans le Bugey, en 1130 sous la forme Armeis.
Il semblerait que ce toponyme Armix dérive d'un anthroponyme latin, sans doute Armesius.
- Ars-sur-Formans -
Ars-sur-Formans est attesté dès 970 dans les chartes de l'abbaye de Cluny qui signalent la présence d'une villa gallo-romaine.
Ce toponyme pourrait dériver du prénom celte Arth - Ours que l'on retrouve dans certains toponymes du monde celte. Ce toponyme pourrait aussi dériver du latin Arcis.
- Artemare -
Artemare est attesté dès 1312 dans le cartulaire de Saint-Sulpice et se retrouve sous la forme Artamar que l'on retrouve au XIV° siècle sous la forme Arthamaraz.
Ce toponyme semblerait dériver de l'anthroponyme celte Arth - Ours.
- Arvière-en-Valromey -
Arvière-en-Valromey bien que commune née le 1° janvier 2019, fit choix d'un hydronyme pour désigner la commune, celui de la rivière prenant source à Brénaz et traversant Arvière-en-Valromey.
Nous retrouvons ce toponyme sous les formes Alveria, Domus Alveri, Arveria à propos de la Chartreuse fondée en 1135 par Amédée III° de Savoie à Lochieu.
- Asnières-sur-Saône -
Asnieres-sur-Saone est régulièrement attesté dès 928-1026 dans les chartes de l'abbaye de Cluny et nous le retrouvons avec précision dans In pago Lugdunensi, in villa Asneria. Les archives de la Côte-d'Or nous signalent aussi un Ville d'Anires en 1328 qui est à rapprocher du latin Asinus signifiant âne ou homme stupide alors Asnières villa où il y avait des ânes en nombre significatif où villa dont le propriétaire était un peu simplet ? Nous vous laisserons choisir l'option qui a votre préférence.
- Attignat - Ategnat
Attignat est attesté en 1250 sous la forme latine Attiniacus, forme latine sous laquelle nous le retrouvons encore en 1466.
Ce toponyme semble dériver d'Attenius, anthroponyme romain et gallo-romain. Sans doute, un certain Attenius fut-il propriétaire de la villa gallo-romaine qui donna son nom à ces lieux.
- Bâgé-la-Ville -
Bâgé-la-Ville se retrouve dans les chartes de Cluny entre les années 1004-1019 sous leurs formes latines dans les expressions Balbiacus et in villa balgiaco.
Comme beaucoup de toponymes de la région, Bâgé-la-Ville doit son appellation à une villa gallo-romaine dont le propriétaire devait être un certain Balgiacus qui au fil des siècles deviendra ce Bâgé que nous connaissons actuellement.
- Bâgé-le-Châtel -
Bâgé-le-Châtel se retrouve dans le cartulaire de l'abbaye de Mâcon entre les années 1018-1030 sous les formes latines Balbiacus et villa baugiaci castri en 1250.
Comme beaucoup de toponymes de la région, Bâgé-le-Châtel doit son appellation à une villa gallo-romaine dont le propriétaire devait être un certain Balgiacus qui au fil des siècles deviendra ce Bâgé que nous connaissons maintenant.
- Balan - Balan
Balan, commune de l'Ain, est attesté avec certitude dans l'orbituaire de Lugdunum - Lyon en 1187 et 1255. Nous retrouvons Balan sous la forme Balo dunum et Balaon. Ce Dunum est intéressant et signale l'existence d'un fort, sans doute antérieur aux châteaux établis sur mottes féodales.
L'origine celtique de ce toponyme ne laisse aucun doute et Balan pourrait - avec les réserves qui s'imposent - être rapproché du mot breton Balan désignant le genêt ou la cytise.
- Baneins -
Baneins fait partie de ces rares toponymes qui ont passé les siècles sans trop être déformé par l'usage. Nous retrouvons Baneins sous une forme très proche, Banneins, en 1228 et le retrouvons en 1327 sous l'écriture Baneins.
À l'origine simple seigneurie, Baneins va supplanter le nom originel de la paroisse Athaneins et passer dans l'usage courant pour désigner ce lieu qui deviendra commune à la révolution.
- Béard-Géovreissiat -
Béard-Géovreissiat est né de la fusion de deux paroisses, celle de Géovreissiat et celle de Saint-Germain-de-Béard.
Nous trouvons Saint-Germain-de-Béard en 1419 avec une Via Publica tendes de Ysernoro versus Sanctum Germanum de Beart. Attesté en 1210 sous la forme Gevressia, Géovreissiat se retrouve en 1211 sous la forme Gevreyssiacus et semble dériver d'un anthroponyme germanique Gebricus.
- Beaupont -
Beaupont est attesté en 1430 sous l'appellation Beaulpont dans les archives de la maison de Coligny.
La signification de ce toponyme ne pose aucune difficulté de compréhension.
- Beauregard - 01 -
Beauregard est attesté en 1436 et se retrouve dans la phrase de bello regardo, parrochie Montagniaci.
La signification de ce toponyme ne doit pas être recherchée dans les yeux de ses habitants mais probablement d'un panorama remarquable et pas d'une histoire guerrière comme envisagé par certains.
Cette citation datant du XV° siècle, le latin d'alors n'est plus un latin pur mais latin de cuisine souvent truffé de mots de langue locale ; ici la langue d'oïl.
- Béligneux -
Béligneux est attesté en 1269 sous l'appellation Biligneux et Biligniacus. C'est vers 1325 que nous retrouvons ce toponyme écrit en langue d'oïl sous la forme Beligneu.
Ce toponyme dérive du gentilice latin Belinus.
- Bellegarde-sur-Valserine -
Bellegarde-sur-Valserine est née en 1859 suite au développement de Bellegarde qui, par sa situation stratégique, le passage du chemin de fer et la puissance de ses forces hydrauliques, s'est considérablement développé puis a supplanté la commune originelle de Musinens.
En 1853, le chef-lieu de la commune était encore à Musinens et est signalé en 1846 dans les archives de l'Ain par un Musinens, réuni à Arloz significatif.
- Belley - Bélê
Belley est signalé au II° siècle dans l'expression latine Vicani Bellicenses, le bourg de Bellicius. En 567, Belley se retrouve cité sous la forme Belisensis.
En 585, Belley, siège épiscopal, est attesté lors de la nomination de l'évêque Félix qui assumera sa charge de 585 à 589.
Bellicius est un gentilice romain.
- Belleydoux -
Belleydoux n'est, pour la première fois que nous ayons trouvé, signalé qu'au XVI° siècle sous une forme identique Belleidoux.
Un toponymiste du XIX° siècle, M. Debombourg, signale l'existence de ce nom de lieu dès l'année 1159 mais n'en indique pas la source.
Le XIX°, fortement marqué de celtisme souvent farfelu et expliquant tout, définit ce toponyme comme les Eaux de Belline ; -Doux dérivant du breton Dour - eau...
- Bellignat -
Bellignat, idem en Arpitan, se retrouve attesté en 1299 sous la forme latine Billignacus ; forme sous laquelle nous le retrouvons aussi en 1369.
D'origine gallo-romain, ce toponyme dérive de l'anthroponyme latin Bilinius; le suffixe -ac signalant la propriété ; donc un Bilinius, certainement propriétaire du domaine gallo-romain originel, aurait laissé son existence à la postérité via ce toponyme.
- Belmont - 01 -
Belmont est attesté vers l'année 1100 dans cette phrase latine Capella castri adjacentis scilicet Bellimontis, ecclesia de Bellomonte cum prioratu, villa Belmontis ; le texte complet étant donation.
La compréhension de ce toponyme d'origine latine est aisée et rappelle que ce lieu était beau, agréable et fertile.
- Belmont-Luthézieu -
Après avoir trouvé un Versus Bellum Montem en 1146, nous trouvons un Belmont en 1231, puis un Belmont en Valromey en 1650.
Luthézieu est attesté en 1239 dans le cartulaire de Saint Sulpice avec un Autasiou qui devient Autaysieu en 1258. C'est en 1670 que nous verrons un Le Thézieu devenant Luthézieu en 1790.
Si Belmont est aisé à comprendre ; Luthézieu semblerait dériver d'un anthroponyme gaulois - mais avec beaucoup de réserves.
- Bénonces -
Bénonce se retrouve en 1124 sous la forme Benuncia puis Benonci en 1250. Au cours des ans, dans les différents documents, nous retrouvons les formes latines Benuntia, Benuncia, Benonsia, Bennuncia, Benunci...
Ce toponyme dérive probablement du latin Benignus - bon, bienveillant.
- Bény -
Nous retrouvons Bény en 1250 sous la forme Bennis dans un pouillé de Lyon. Le toponyme est signalé en 1468 avec des formes Beny, Beyny, Benys.
Ce toponyme semble dériver de l'anthroponyme latin Benius.
- Béon -
Nous retrouvons Béon dans le pouillé du diocèse de Genève en 1344 sous une forme identique avec un Béons que nous retrouverons en 1670 avec Béon qui reste inchangé jusqu'à ce jour.
Nous n'avons pas retrouvé de formes anciennes permettant de relier ce toponyme à quelque sens avec certitude.
Certains relient ce toponyme à un anthroponyme germanique, Baio, Baion. Un mot latin Běo signifiant heureux, rendre heureux serait-il piste possible ?
- Béréziat -
Nous retrouvons un Bericiacum au X° siècle, puis 1248 quand apparait un Berisie avec certitude dans les écrits. 1250 nous fera découvrir un Bereyssia puis Bereyssiacus en 1359.
Ce toponyme, comme la majorité des toponymes en -ac, dérive de l'anthroponyme d'un propriétaire de domaine gallo-romain ; ici, sans doute, un certain Bericius d'origine gauloise.
- Bettant -
Bettant s'écrivait encore Bettans en 1880 puis s'est normalisé sous sa forme actuelle ; nous retrouvons ce toponyme en 1344 sous la forme Betans, puis Betan au XVIII° siècle - vous rappelant que le -s final est muet.
Ce toponyme semble dériver du burgonde avec un ancien anthroponyme Betingos dérivant d'un Beto.
- Bey -
Bey est attesté en 968 dans cette phrase en latin: In pago Lugdunenesi, in agro Beto, in villa Crusilias, dans un recueil de chartes de Cluny. Le cartulaire de Saint Vincent de Mâcon nous fait découvrir un Bex en l'an 998. Les masures de l'abbaye de l'Île Barbe nous font aussi connaître un Beo en l'an 971.
Les chartes de Cluny nous indiquent que Bey était un fond de terres, une division territoriale, l'Ager dépendant du district de Lyon. Ernest Nègre fait dériver ce toponyme de l'anthroponyme germanique Berio.
- Beynost -
Beynost est attesté en l'an 1225 avec un Bainoz puis en 1235 avec un Apud Bayno. Le cartulaire des fiefs de l'église de Lyon nous fait découvrir un Baignoz et Baignouz en 1362.
Il semblerait, suivant certains toponymistes, que Beynost dériverait de l'anthroponyme Bagiennus avec un suffixe ligure en -osc; ceci noté avec des réserves.
- Billiat -
Billiat est attesté en l'an 1198 pour la première fois connue dans les écrits. Nous retrouvons ce toponyme sous la forme Billiacus dans un recueil de chartes de l'abbaye de Cluny. En 1278, nous avons un de Billie puis un Billie en Beugeys que l'on retrouve dans un pouillé du diocèse de Genève.
Ce toponyme dérive probablement de l'anthroponyme latin Billius.
- Birieux -
Birieux est attesté en l'an 1187 sous la forme Biriacus, puis en 1492 sous une forme identique dans le pouillé de Lyon. Bireu apparaît en 1225, puis Birieu en 1662.
Ce toponyme dériverait d'un anthroponyme gallo-romain, Birius.
- Biziat -
Biziat est attesté en l'an 875 et se retrouve dans un document de Charles le Chauve destiné à l'abbaye de Tournus.
Nous y avons un Et Bisiacum villam quae est in pago lugdunenensi révélateur de la nature originelle de ce toponyme ; très probablement un domaine gallo-romain - Villa, dont le propriétaire fut sans doute un certain Bisius.
- Blyes -
Blyes, au siècle dernier aussi noté Blies, est attesté en l'an 1176 pour la première fois connue dans les écrits; nous retrouvons ce toponyme sous la forme Bleis. En 1220, nous retrouvons un Blees ainsi qu'un Bleiz dans un cartulaire lyonnais.
- Bohas-Meyriat-Rignat -
Bohas-Meyriat-Rignat est né en 1974 de la fusion des villages de Bohas, Meyriat et Rignat.
Nous trouvons trace de Bohas en 1170, et nous le retrouvons sous la forme Bua. En 1250, dans le Pouillé de Lyon, nous retrouvons un Buas.
Ce toponyme dérive de Badacho, anthroponyme germanique.
- Boissey -
Boissey est attesté en l'an 888 dans un cartulaire du prieuré Saint Vincent
Nous l'y retrouvons avec un in villa Boscido rappelant l'existence, en ces lieux, d'un domaine rural ayant laissé son nom à ces lieux. Puis nous le retrouvons en l'année 1250 avec un Boisseis, dans un pouillé de Lyon.
- Bolozon -
Bolozon est attesté en l'an 1299 sous la forme Baloson, ou de Bolosone en 1299-1369.
D'après plusieurs toponymistes, Bolozon dériverait de l'anthroponyme latin Bullius ou Bullatius.
- Bouligneux -
Bouligneux est attesté dès l'année 885 - pour le première fois connue dans les écrits, et se retrouve dans un document de Charles III, dit le Gros, roi carolingien. Nous retrouvons ce toponyme dans ce passage In pago lugdunensi, vicumque Ambariacum atque Belliniacum.
Les chartes de Cluny nous font connaitre un Boliniaco, que nous retrouverons en 1250 dans un pouillé de Lyon sous la forme Buligneu, avec ou sans Z.
- Bourg-en-Bresse - Bôrg
Bourg-en-Bresse, en arpitan Bôrg, est attesté en l'an 1187 avec un de Burgo, puis en 1272 avec un Castrum et villa de burgo in Bressia. Le Borg de 1285 laisse place à un Bourg en Breysse en 1398. Le villa de l'année 1272 nous ferait pencher pour une ancienne villa gallo-romaine à l'origine de cette commune.
Les appellations utilisées pendant la période révolutionnaire sont assez cocasses. Nous y trouvons Bourg regénéré, Épi d'Ain, ou Épi d'Or ; appellations rapidement oubliées. La compréhension de ce toponyme ne pose aucune difficultés.
- Bourg-Saint-Christophe -
Bourg-Saint-Christophe, en arpitan Bôrg, est attesté en l'an 1226 avec un Villa de Burgo Sancti Christofari, puis un Villa Sancti Christofari, juxta Maximaicum en 1307.
Comme de multiples communes de France, Bourg-Saint-Christophe fut débaptisé lors de la Révolution pour devenir un Bourg-sans-fontaine qui ne survivra que quelques années.
La signification de ce toponyme n'est guère difficile à cerner.
- Boyeux-Saint-Jerôme - Boyeux-Saint-Jerôme
Boyeux-Saint-Jérôme est attesté entre 1299 et 1369 sous une forme Boyeu, identique à celle que nous connaissons actuellement mais sans ce X.
En 1876, Boyeux était simple hameau de la commune mais deviendra le chef-lieu communal.
- Boz -
Boz est attesté entre 997-1031 dans cette phrase latine tirée d'une charte de l'abbaye de Cluny: Pratum unum, qui est in Luduneuse, ubi a Bosco vocatur.
Nous retrouvons Boz en 1031 et 1061 avec un Villa Bo ; puis un Bosc en 1533. 1734, dans une description de la Bourgogne, verra un Bouz et Boz coexister.
- Brégnier-Cordon - Brégnier-Cordon
Brégnier-Cordon est attesté en 1153 sous la forme Breniacus pour la première fois connue dans les écrits ; nous le retrouvons alors dans le cartulaire de l'abbaye d'Ainay. 1265 voit une forme proche de notre prononciation actuelle avec un Brenniez.
Ce toponyme dériverait de l'anthroponyme celte Brennius, anthroponyme dérivant probablement de Bran le corbeau ; mot que l'on retrouve toujours employé en Breton avec un sens identique Bran, ar Vran, le corbeau.
- Brénaz -
Brénaz, idem en arpitan, est attesté en 1345 sous la forme Brégnaz ; toponyme que l'on retrouve en Brennax pour l'année 1502.
Ce toponyme dérive de l'anthroponyme gaulois Brennius.
- Brénod -
Brénod est attesté en 1198 sous la forme Breno et se retrouve dans les Chartes de Cluny. Nous le retrouvons aussi en 1137 sous la forme Brenno, Bregnot en 1317, puis Bregnot en 1345. Ce toponyme dériverait du gaulois Bren désignant des zones humides. Selon d'autres sources, ce toponyme serait lié à l'anthroponyme Brennus.
Nous pencherions plutôt pour la première hypothèse.
- Brens -
Brens est attesté en 1339, date à laquelle nous le retrouvons avec un de Brengo. Nous le trouvons sous une forme proche en 1361 avec un Breins qui deviendra Brens en 1444.
D'après Ernest Nègre, ce toponyme dériverait de l'anthroponyme germanique Beringus. Nous pourrions aussi, et c'est une autre hypothèse, y trouver un toponyme d'origine celtique dérivant de Bre-, colline, hauteur.
- Bressolles -
Bressoles est attestée en 971 sous la forme Bressola, forme que nous retrouvons proche en 1176 avec un Breissola. Nous retrouvons ce toponyme en 1221, dans un cartulaire lyonnais, sous la forme Breyssola.
Il semblerait que ce toponyme dérive de l'Oïl Brocelle définissant un taillis ; peut-être une végétation particulière appuyant cette hypothèse.
- Brion -
En 1269, les archives de la Côte-d'Or, rapportent l'existence d'une Villa de Brione ; forme que nous retrouvons directement en Brion pour l'année 1394.
Ce toponyme semble tirer ses origines du mot gaulois Briga, mot désignant une hauteur - que l'on retrouve toujours avec Bre en breton. Le sens de Briga évolua pour désigner une hauteur fortifiée, type oppidium et autres.
- Briord -
Briord est attesté en l'an 1150 sous la forme Briort dans les cartulaires lyonnais et nous retrouvons, pour cette même année, ce toponyme sous la forme Brihort. Une inscription antique en latin, découverte dans la commune, portait l'inscription Vicani brioratenses rappelant l'occupation ancienne de ces lieux.
Ce toponyme d'origine gauloise serait formé du radical brio - brivo, le pont et d'un suffixe restant obscur.
- Buellas -
Buellas est attesté en l'an 1059 sous la forme Bodella que nous retrouvons en 1190 sous la forme Budella. Ce toponyme d'origine celtique pourrait être rapproché du toponyme breton Bodilis formé avec le radical Bot-, demeure et habitat, et un suffixe qui peut être un anthroponyme gallo-romain.
Nous avons trouvé certaines explications liées au boyaux et triperie qui nous semblent assez étonnantes...
- Ceignes -
Ceignes est attesté en l'an 1299 sous la formes latine Cyennies. Nous retrouvons ce toponyme en 1394 avec un Ceynies
En arpetan, une ceigne est un endroit défriché et devenu boueux ; sans doute, une zone de défrichement dont les sols, imperméables ou faiblement perméables, avaient tendance à se transformer rapidement en espaces dévorés par la boue.
- Cerdon - 01 - Cèrdon
Cerdon est attesté en 1215, date à laquelle nous retrouvons un Cerdon, puis en 1220 dans l'orbituaire de Lyon sous la forme Cerdun, et Apud Cerdonem, près de Cerdon en 1255.
Certains auteurs comme Ernest Nègre, feraient dériver ce toponyme d'un anthroponyme gallo-romain, Cerdonius. La terminaison -dun dirige vers un Cer-dun rappelant un lieu renforcé, forteresse, bastion mais aussi pouvant être un enclos en dur servant à garder du bétail.
- Certines -
Certines est attesté en 1310 avec un Essartines, toponyme que nous retrouvons en 1325 avec un Essertines dans le pouillé de Lyon puis sous la forme de Sartines en 1564.
Ce toponyme provient des grands défrichages et déboisements du Moyen-Âge. Dérivant du latin Exsarire, lui même dérivant de Sarire signifiant sarcler. Dans cette famille de toponymes rappelant les défrichements et déboisements, nous retrouvons de multiples Essarts dans la moitié nord de la France de langue d'Oïl.
- Cessy -
Cessy est attesté en l'an 1091 sous la forme latine Villa Seyssiacensis. Nous le retrouvons avec un Seissiacus dans un receuil de chartes de l'abbaye de Cluny. Nous avons un Sessie signalé à Genève en l'an 1305, puis un Sessye pour l'année 1311. L'orthographe actuelle du toponyme se fixe en 1744-1750.
Ce toponyme semblerait dériver du gentilice Sissius.
- Ceyzériat -
Ceyzeriat est attesté en l'an 1084 avec un Saisriacus de Monte seu Reversimontis.
Nous le retrouvons en 1319 et 1329 avec un Saysiriacus dans le Cartulaire de Bourg-en-Bresse.
C'est l'année 1559 qui nous dévoile une graphie proche de l'actuelle avec un Ceysiriaz.
- Ceyzérieu -
Ceyzérieu se retrouve sous les formes Saisirieu en 1184, ou Saisiriacus au XII° siècle. Nous retrouvons aussi les formes de Saisiriaco, de Sasyriaco, decanus de Sesiriaco, decanatus Seysiriaci, Saysiriaci, prioratus de Cisserieu, Saisireus, Seyzerieu puis enfin Ceyzérieux.
Il semblerait que ce toponyme dérive de l'anthroponyme romain Caeserius.
- Chalamont -
Chalamont se retrouve attesté dans les écrits dès le XI° siècle, sous les formes latines Calomons, Coelomons. Chalamont fut siège d'un archiprêtré ; ceux-ci fondés en l'an 850, le village existait à cette date ; cela en faisant un des plus anciens bourgs des Dombes.
Le concile de Pavie, en l'an 850, nous donne un Calamonte nous permettant de dériver ce toponyme du latin Calamus Mons, un mont près de massettes ou roseaux, plus probablement des massettes.
- Chaleins -
Chaleins nous apparaît sous la forme latine de Chalings dès l'an 984, cartulaire du Lyonnais. Nous le retrouvons en 1182 avec un Chalens noté sur des parchemins concernant les Dombes ; puis un pouillé lyonnais nous dévoile un Chalenz en l'an 1250. Nous verrons d'autres formes dont Ecclesia de Chalengo, Chalein, Chaleyns, Chalenz, Chalains.
Ce toponyme semble dériver du burgonde Calingos - les Calingi, nom dérivé du nom Calo - homme froid, flegmatique...
- Chaley -
Chaley est mentionné en 1251 sous la forme identique: Chaley.
Ce toponyme, selon Ernest Nègre, dériverait de l'anthroponyme latin Calius, peut-être propriétaire du domaine gallo-romain ayant laissé son nom à ces lieux.
Nous retrouvons un Grand Chaley au Moyen-Âge dans la région de Gex.
- Challes-la-Montagne -
Nous n'avons retrouvé de formes anciennes pour ce toponyme qu'il nous semble possible de rapprocher de chalet que l'on définit à l'époque comme une cabane pour que le bétail et les bergers s'abritent pour la nuit. Nous retouvons en vieux-provençal un cala signifiant petit abri pour navires. Peut-être que ce toponymé dérive du latin casa désignant une chaumière ?
Il semble que la racine de ce mot soit pré-latine.
- Challex -
Challex est une variante de Challes et ils partagent étymologie identique dérivant du latin Calliacum désigant un enclos à bétail.
En des temps reculés et lointains, le bétail avait précieuse importance et les enclos étaient lieux importants. Celui-ci, probablement pérenne et remarquable, le fut suffisamment pour y créer le toponyme actuel.
La graphie Challex permet de le différencier de celui de Challes-la-Montagne.
- Champagne-en-Valromey -
Champagne-en-Valmorey est une commune récente née de la fusion des anciennes communes de Lilignod et Passin le 1° janvier 1973.
Champagne nous est néanmoins connu avant de devenir cet actuel Champagne-en-Valmorey. C'es ten effet dès le XI° siècle que ce toponyme apparaît dans les écrits au XI° siècle et semble avoir été terres appartenant à un nobliau orginaire de Champagne...
- Champdor -
Le XII° siècle nous laisse découvrir un Candolbria, adjorat de Chandourum que nous retrouverons plus tard et au long des siècles avec des Candrobrum, Candrobrum, dominus Campidubii, decime Campiludibrii, de Candolbrio sacerdos, capellanus de Chandobrio, de Chandouro, Chandoura, ecclesia Chandore, Chandouru, etc...
Au XII° siècle, Champdor apparaît dans des titres de délimitation de la chartreuse de Meyriat.
- Champdor-Corcelles - Champdor-Corcelles
Champdor-Corcelles étant une commune nouvelle née le 1° janvier 2016 de la fusion des anciennes communes de Corcelles et de celle de Champdor.
Vous retrouverez les toponymes intégrés de ces communes sous leurs rubriques respectives.
- Champfromier -
Nous ne retrouvons guère de formes anciennes pour la commune de Champfromier.
Nous pouvons certifier ce toponyme dans cette expression latine Ecclesia sanvti Martini Altissiodorensis ; Chamfromier en l'an 934 quand les droits sur la paroisse furent donnés par le Comte Albitius et sa femme, Odda, à l'abbaye de Nantua.
L'an 1344, nous offre un Chamfromer.
- Chanay -
L'année 1365 nous laisse découvrir un Chagnay que nous retrouvons en l'an 1400 sous la forme Chaney.
Ce toponyme dériverait du gaulois Cassanos en passant par l'ancien français Chasne.
En arpitan, le mot Chanêre désigne un chênaie et est utilisé en parallèle avec les mots Tronchayê ou Tronshayâ suivant le terroir.
- Chaneins - Chanens
L'année 1234 nous présente un Chanens ; nous retrouverons ce toponyme sous la forme Chaneins en 1325 dans un document notarié citant une famille Bachelard. Citons aussi Channens en 1506.
La forme arpitane de ce toponyme est Chanens ; Ernest Nègre faisant dériver ce toponyme d'un anthroponyme germanique, Cagano. Nous ne nous prononçons pas sur l'étymologie de ce nom de lieu.
- Chanoz-Châtenay -
Chanoz-Châtenay est un toponyme attesté en l'an 1670 sous la forme Chanoz-Chasteney. Nous retrouverons ce toponyme en 1790 sous la forme Chanoz-Châtenay dans les dénombrements des terres de Bourgogne ; ce toponyme devenant Channes en 1792. C'est en 1847, attesté par la station postale qu'il reprend sa forme actuelle.
Chanoz-Châtenay est né de la fusion de la paroisse et du fief de Châtenay.
- Charix -
Charix, idem en arpitan, nous est attesté dès l'année 1145 puis en 1259 avec un Carisimium. L'an 1350 verra un In Charisio, devenu Chary en 1356 et révélant la prononciation de ce toponyme.
Les visites pastorales nous laissent voir un Chariz: église parrochiale Saint Aman pour l'année 1613 et le cartulaire lyonnais nous offre un Capellanus de Charis en 1259.
- Charnoz-sur-Ain -
Charnoz-sur-Ain est attesté au début du XIII° siècle et apparaît sous sa forme latine Capellanus, villa de Charnauz ; au cours des ans, nous retrouverons ce toponyme sous les formes Chamaus ou Charnoux comme en 1285 qui vit Guichard d'Anthon, seigneur de ce lieu, prit ce lieu en fief.
Nous n'avons trouvé d'explication cohérente à ce toponyme.
- Château-Gaillard -
Le site carolingien de Château-Gaillard, idem en arpitan, est pour la première fois attesté dans les écrits sous les formes latines Decanus Castri Gaudiosi ou Castrum Galliardum au XIV° siècle ; c'est en effet le 10 décembre 1357 que le comte Vert de Savoie inféode justice et château-fort à Jean de Longecombe. Nous pouvons signaler ce lieu que nous trouvons nommé Château de Rémens en 1343.
Le Castri = château ne pose difficultés ; quant au mot Galliardum = Gaillard = vaillance, hardiesse, courage, les étymologistes le pensent dériver du celtique Gall = force, vaillance, pouvoir que l'on retrouve toujours en breton avec le mot Galloud = Pouvoir.
- Châtenay -
- Châtillon-en-Michaille -
- Châtillon-la-Palud -
- Châtillon-sur-Chalaronne -
- Chavannes-sur-Reyssouze -
- Chavannes-sur-Suran -
- Chaveyriat -
- Chavornay -
- Chazey-Bons -
- Chazey-Bons - Chazey-Bons
- Chazey-sur-Ain -
- Cheignieu-la-Balme -
- Chevillard -
- Chevroux -
- Chevry -
- Chézery-Forens -
- Civrieux -
- Cize -
- Cleyzieu -
- Coligny - Colignê
- Collonges -
- Colomieu -
- Conand -
- Condamine -
- Condeissiat -
- Confort -
- Confrançon - Confrançon
- Contrevoz -
- Conzieu -
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- Corlier -
- Cormaranche-en-Bugey -
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- Cras-sur-Reyssouze -
- Cressin-Rochefort -
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- Cruzilles-lès-Mépillat - Cruzilles-lès-Mépillat
- Culoz -
- Curciat-Dongalon -
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- Cuzieu -
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- Divonne-les-Bains -
- Dommartin -
- Dompierre-sur-Chalaronne -
- Dompierre-sur-Veyle -
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- Échenevex -
- Étrez -
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- Faramans -
- Fareins -
- Farges -
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- Ferney-Voltaire -
- Flaxieu -
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- Frans -
- Garnerans -
- Genouilleux -
- Géovreisset -
- Germagnat -
- Gex -
- Giron -
- Gorrevod -
- Grand-Corent -
- Grièges -
- Grilly -
- Groissiat -
- Groslée -
- Groslée-Saint-Benoît - Groslée-Saint-Benoît
- Guéreins -
- Haut-Valromey - Haut-Valromey
- Hautecourt-Romanèche -
- Hauteville-Lompnes -
- Hostiaz -
- Hotonnes -
- Illiat -
- Injoux-Génissiat -
- Innimond -
- Izenave -
- Izernore -
- Izieu -
- Jassans-Riottier -
- Jasseron -
- Jayat -
- Journans -
- Joyeux -
- Jujurieux -
- L'Abergement-Clémenciat - L'Abergement-Clémenciat
L'Abergement-Clémenciat est une commune née de la fusion en 1857 des paroisses de l'Abergement et de Clémenciat. C'est au XIII° siècle qu'est attestée la paroisse de l'Abergement sous son appellation latine Albergamentum in Dombis.
En Arpitan ancien, un Abergement était un territoire donné moyennant redevance annuelle par son suzerain à son vassal, paysan ou non.
- L'Abergement-de-Varey - L'Abergement-de-Varey
L'Abergement-de-Varey est attesté pour la première fois connue dans les écrits en 1169 ; dans cette phrase Villa que dicitur l'Arbergementum Sanctis Johannis. Les archives de la maison de Coligny citent l'Albertgiment en 1212 et en 1288 avec un Albergamentum.
En arpitan, un Abergement était un territoire donné par un suzerain à son vassal - paysan ou non, moyennant redevance annuelle.
- La Boisse -
- La Burbanche -
- La Chapelle-du-Châtelard -
- La Tranclière -
- Labalme -
- Lagnieu -
- Laiz -
- Lalleyriat -
- Lancrans -
- Lantenay -
- Lapeyrouse -
- Lavours -
- Le Grand-Abergement -
- Le Montellier -
- Le Petit-Abergement -
- Le Plantay -
- Le Poizat -
- Le Poizat-Lalleyriat - Le Poizat-Lalleyriat
- Léaz -
- Lélex -
- Lent -
- Les Neyrolles -
- Lescheroux -
- Leyment -
- Leyssard -
- Lhôpital -
- Lhuis -
- Lochieu -
- Lompnas -
- Lompnieu -
- Loyes -
- Loyettes -
- Lurcy -
- Magnieu -
- Maillat -
- Malafretaz -
- Mantenay-Montlin -
- Manziat -
- Marboz -
- Marchamp -
- Marignieu -
- Marlieux -
- Marsonnas -
- Martignat -
- Massieux -
- Massignieu-de-Rives -
- Matafélon-Granges - Matafélon-Granges
- Meillonnas -
- Mérignat -
- Messimy-sur-Saône -
- Meximieux -
- Mézériat - Mézériat
- Mijoux -
- Mionnay -
- Miribel -
- Misérieux -
- Mogneneins -
- Montagnat -
- Montagnieu - 01 -
- Montanges -
- Montceaux -
- Montcet -
- Monthieux -
- Montluel -
- Montmerle-sur-Saône -
- Montracol -
- Montréal-la-Cluse -
- Montrevel-en-Bresse -
- Mornay -
- Murs-et-Gélignieux -
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- Nattages -
- Neuville-les-Dames -
- Neuville-sur-Ain -
- Neyron -
- Niévroz -
- Nivigne-et-Suran - Nivigne-et-Suran
- Nivollet-Montgriffon -
- Nurieux-Volognat -
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- Ordonnaz -
- Ornex -
- Outriaz - Outriaz
- Oyonnax - Oyonnax
- Ozan -
- Parcieux -
- Parves -
- Parves-et-Nattages - Parves-et-Nattages
- Péron -
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- Pérouges - Pérouges
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- Peyrieu -
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- Polliat -
- Pollieu -
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- Pouillat -
- Prémeyzel -
- Prémillieu -
- Pressiat -
- Prévessin-Moëns - Prévessin-Moëns
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- Ramasse -
- Rancé -
- Relevant -
- Replonges -
- Revonnas -
- Reyrieux -
- Reyssouze -
- Rignieux-le-Franc -
- Romans -
- Rossillon -
- Ruffieu -
- Saint-Alban -
- Saint-André-d'Huiriat -
- Saint-André-de-Bâgé -
- Saint-André-de-Corcy -
- Saint-André-le-Bouchoux -
- Saint-André-sur-Vieux-Jonc -
- Saint-Bénigne -
- Saint-Benoît -
- Saint-Bernard -
- Saint-Bois -
- Saint-Champ -
- Saint-Cyr-sur-Menthon -
- Saint-Denis-en-Bugey -
- Saint-Denis-lès-Bourg - Saint-Denis-lès-Bourg
- Saint-Didier-d'Aussiat -
- Saint-Didier-de-Formans -
- Saint-Didier-sur-Chalaronne -
- Saint-Éloi -
- Saint-Étienne-du-Bois -
- Saint-Étienne-sur-Chalaronne -
- Saint-Étienne-sur-Reyssouze -
- Saint-Génis-Pouilly -
- Saint-Génis-sur-Menthon -
- Saint-Georges-sur-Renon -
- Saint-Germain-de-Joux -
- Saint-Germain-les-Paroisses -
- Saint-Germain-sur-Renon -
- Saint-Jean-de-Gonville -
- Saint-Jean-de-Niost -
- Saint-Jean-de-Thurigneux -
- Saint-Jean-le-Vieux - Saint-Jean-le-Vieux
- Saint-Jean-sur-Reyssouze -
- Saint-Jean-sur-Veyle -
- Saint-Julien-sur-Reyssouze -
- Saint-Julien-sur-Veyle -
- Saint-Just - 01 -
- Saint-Laurent-sur-Saône -
- Saint-Marcel - 01 -
- Saint-Martin-de-Bavel -
- Saint-Martin-du-Frêne -
- Saint-Martin-du-Mont -
- Saint-Martin-le-Châtel -
- Saint-Maurice-de-Beynost -
- Saint-Maurice-de-Gourdans -
- Saint-Maurice-de-Rémens - Saint-Maurice-de-Rémens
- Saint-Nizier-le-Bouchoux - Saint-Nizier-le-Bouchoux
- Saint-Nizier-le-Désert -
- Saint-Paul-de-Varax -
- Saint-Rambert-en-Bugey -
- Saint-Rémy - 01 -
- Saint-Sorlin-en-Bugey -
- Saint-Sulpice - 01 -
- Saint-Trivier-de-Courtes -
- Saint-Trivier-sur-Moignans -
- Saint-Vulbas -
- Sainte-Croix - 01 -
- Sainte-Euphémie -
- Sainte-Julie -
- Sainte-Olive -
- Salavre -
- Samognat -
- Sandrans -
- Sault-Brénaz -
Sault-Brénaz est composé de deux toponymes liés à la naissance de la commune en 1867; Sault, hameau de Villebois, fusionnait avec Brénaz, hameau de Saint-Sorlin-en-Bugey, pour devenir Sault-Brénaz.
Brénaz est attesté en 1141 avec un De Braisnato que l'on retrouve en 1171 avec un Brennas. Ce toponyme dérive directement de l'anthroponyme gaulois et celte Brennius, anthroponyme lui-même dérivant de Bran - corbeau.
- Sauverny -
- Savigneux -
- Ségny - Ségny
- Seillonnaz - Seillonnaz
- Sergy -
- Sermoyer -
- Serrières-de-Briord -
- Serrières-sur-Ain -
- Servas -
- Servignat -
- Seyssel -
- Simandre-sur-Suran -
- Songieu -
- Sonthonnax-la-Montagne -
- Souclin -
- Sulignat -
- Surjoux -
- Sutrieu -
- Talissieu -
- Tenay -
- Thézillieu -
- Thil -
- Thoiry -
- Thoissey -
- Torcieu -
- Tossiat -
- Toussieux -
- Tramoyes -
- Tréffort-Cuisiat - Tréffort-Cuisiat
- Trévoux - Trévoux
- Val-Révermont - Val-Révermont
- Valeins - Valeins
- Valromey-sur-Séran -
- Valserhône - Vâlcerôno
- Vandeins - Vandeins
- Varambon -
- Vaux-en-Bugey - Vaux-en-Bugey
- Verjon - Verjon
- Vernoux - Vernoux
- Versailleux - Versailleux
- Versonnex - Versonnex
- Vesancy - Vesancy
- Vescours - Vescours
- Vésines - Vésines
Vésines ou Aisne est attestée par les écrits en 946 dans les chartes de l'abbaye de Cluny avec un Villam etiam Eniscum et Osam Majorem. Nous retrouvons ce toponyme en 950 sous la forme latine Eniscus ; puis en 1052 sous les formes Aniscus, Aisina en 1293 pour devenir Ennes en 1325. En 1790, nous remarquons Ayne ou Vésine, qui est au singulier.
- Vieu - Vieu
- Vieu-d'Izenave - Vieu-d'Izenave
- Villars-les-Dombes - Villars-les-Dombes
- Villebois - Villebois
- Villemotier - Villemotier
- Villeneuve - 01 - Villeneuve
- Villereversure -
- Villes - Villes
- Villette-sur-Ain - Villette-sur-Ain
Nous découvrons un Villeta en 1096, puis un Villa juxta Ambroniacum en 1144. L'an 1293 nous laisse découvrir un Vileta. Signalons un Vilette de Loye en 1670, puis, la même année, un Villette de Richemont. 1808 nous présente un Villette de Loyes, sur la Côtière bien intéressant.
Villette dérive du latin Villa désignant une ferme, ici, une petit ferme ou domaine rural de petite taille ayant laissé son nom à ces lieux.
- Villieu-Loyes-Mollon - Villieu-Loyes-Mollon
- Viriat - Veriat
- Virieu-le-Grand - Virieu-le-Grand
- Virieu-le-Petit - Virieu-le-Petit
- Virignin - Virignin
- Vongnes - Vongnes
- Vonnas - Vonnas
⌘ Nos toponymes
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.