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Étymologies et toponymes

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■ Ain: Étymologies et toponymes

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes.

Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naître nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons ces néo-toponymes passe-partout, tristes, effrayants et déprimants appliqués sans réflexion à des lieux chargés de belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé

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Rue Bric et Brac

⌘ Ain: Étymologies et toponymes

⟾ Le département

Le département de l'Ain tire son nom de la rivière éponyme.
Longue de 195km, la rivière d'Ain prend sa source vers 730 mètres, non loin de Nozeroy.

La rivière est citée en latin au VII° siècle dans la phrase Fluvius qui Ignius dicitur. La charte de Gauceran, archevêché de Lyon la nomme Igniz en 1112. Nous retrouvons ce toponyme en Hinis - 1969; Henz -1213, 1230; etc... Ces appellations nous permettent de rapprocher ce toponyme de la rivière Inn et Inde affluent de la Roër. Il semble que l'usage Rivière d'Ain se soit fixé dès le XIII° siècle.

La langue locale: L'Arpitan

La langue locale majoritaire du département était l'Arpitan, aussi connu sous le nom de Franco-Provençal. L'arpitan est une langue du groupe des langues d'oïl. Après une lente agonie, elle trouve un certain renouveau. Fervents défenseurs de nos langues et cultures régionales qui sont une richesse inestimable de nos terroirs, nous saluons les efforts et engagements de ces personnes.

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◎ Toponymes communaux

⌘ Nos toponymes

Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.

Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.