Sisteron

Anecdote locale

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 Sisteron: au pied du Rocher de la Baume...
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■ Musique ou châtiment ?

Au XI° siècle, Guido d'Arezzo, connu en France sous le nom de Guy Aretin, révolutionne la musique en favorisant la diffusion de la notation musicale basée sur 5 lignes que nous connaissons et utilisons maintenant.

S'étant rendu à Rome chez le Pape Jean XIX° - 1024-1033 - Guido d'Arezzo a démontré les bienfaits de cette nouvelle et révolutionnaire méthode de notation musicale...



Sisteron

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  • FrançaisSisteron
  • ProvençauSisteroun
    ( Provençal )
  • Population7 460
    GentiléSisteronais
  • Superficie50,25 km²
  • Densité148.46 /km²
  • Latitude44° 12 '41" N°
    Longitude5° 57 '35" E°
  • Latitude44.194632°
    Longitude5.942957°
  • Sisteron36 pages


Rue Bric et Brac

⌘ Musique ou châtiment ?

Au XI° siècle, Guido D'Arezzo, connu en France sous le nom de Guy Aretin, révolutionne la musique en favorisant la diffusion de la notation musicale basée sur 5 lignes que nous connaissons et utilisons maintenant.

S'étant rendu à Rome chez le Pape Jean XIX° - 1024-1033 - Guido D'Arezzo a démontré les bienfaits de cette nouvelle et révolutionnaire méthode de notation musicale qui, mais il ne le sait pas encore, est appelée à remplacer l'inconfortable système neumatique utilisé jusqu'alors.

Arezzo
Sisteron: Guido d'Arezzo
#990 - 1050

C'est, semble-t'il, assez rapidement que cette nouvelle technique de notation se répandit en Provence. Profitant de la Bonne Musique introduite dans les églises et les chapelles par la présence des papes à Avignon, le système de notation d'Arezzo arrive rapidement à Sisteron.

Visitant la ville en 1431 pour s'enquérir de l'état d'esprit de ses bonnes ouailles et de ses braves gens, l'envoyé du pape Eugène IV°, célébrant la messe en la Cathédrale Notre-Dame fut scandalisé, et profondément indigné, par la médiocrité des servants de la Cathédrale. Ces chantres, musiciens, enfants de chœur et religieux chantaient si mal, étaient si mauvais, étaient si médiocres, étaient si... que l'envoyé spécial du pape Eugène VI° ne pu que déclarer, en latin, qu'il était indignatus de voir une telle inculture musicale chez le personnel de l'église de Sisteron...

Il décida d'y remédier sur le champ et imposa aux ecclésiastiques préposés à la Cathédrale d'apprendre toutes les règles de la musique avant la fin de l'année en cours. Dans sa sage décision, notre envoyé papal spécifiait bien que les écclésiastiques de la Cathédrale Notre-Dame ne devaient pas seulement savoir le plain-chant - c'est à dire le chant à cappella et à une voix - mais qu'ils devaient devenir aptes et entrainés au chant polyphonique ainsi qu'a la pratique de toute musique religieuse. Les échecs, ou la paresse, seraient punis des peines les plus graves et d'un châtiment des plus lourd.

Au XV° siècle, servir la messe ou quelque office religieux est chose des plus importantes; on ne badine pas avec la Religion: les bûchers ne sont pas très éloignés, le bois bien sec et très vite se rapproche l'odeur du fagot...

Les élèves musiciens firent excès de zèle; de rapides progrès furent bien vite signalés !

Confortant cette décision, le parlement d'Aix-en-Provence, en l'année 1661, signa un arrêt imposant de renvoyer les écclésiastiques qui ne seraient pas capable de pratiquer l'art de la musique dans l'année de leur arrivée.

Sisteron, depuis, a fait de grands progrès dans l'Art de la musique et en 1928, naissait le Festival de la Citadelle associant avec grâce les programmes musicaux au théâtre et à la danse. C'est en 1983 que Sisteron ouvrira une école de musique qui rayonne maintenant sur toutes les communes environnantes.