Berné, commune bretonne de 1.558 habitants en département du Morbihan, est situé près de la vallée du Scorff, vallée remarquable dont le charme ne peut pas vous laisser indifférent.
Visiter Berné, c'est aussi découvrir le hameau médiéval de Pont Calleck et la forêt renommée, ou ses multiples chapelles disséminées sur le territoire communal.
N'oubliez pas ce petit patrimoine formé de calvaires, fontaines ou, à l'époque haut lieu de vie, les multiples lavoirs communaux.
Découvrez la carte du territoire concerné.
La qualité de leurs cartes étant remarquable, nous avons réalisé lien vers les cartes de l'Institut Géographique National - IGN pour la France, et vers Yandex pour les autres pays.
Vous sélectionnerez l'échelle de la carte en fonction des activités prévues ; plutôt cartes à petite échelle si vous rayonnez large ; plutôt grande échelle si vous recherchez le détail.
Quelques photographies vous permettant de jeter un premier coup d'œil sur la commune ou ses paysages...
Toutes les photographies présentées sont réalisées sans manipulations informatiques, ajouts, rectifications, ou autre artifice déformant la réalité des lieux.
Elles sont aussi le fait d'amateurs et sont donc à la portée de chacun d'entre nous.
Berné, en breton Berne, est signalée dès 1387 sous le nom de Berrene. Une hypothèse ferait dériver ce toponyme de Brennos ; Berné serait alors le domaine de Brennos. Une autre explication, Berné étant bâtie sur une colline, propose de lier ce toponyme à Bré - la colline - et nec'h signifiant haut, élevé.
Berné serait alors une colline élevée et caractérisée par les anciens sous ce nom.
Berné porte:
n'ayant pas de blason, nous lui avons donné un blason d'attente de sinople plain
Sauf faits de guerre, catastrophes naturelles ou destructions massives et volontaires, le patrimoine architectural d'une commune est reflet de la richesse de son passé. Ce patrimoine peut aussi être patrimoine naturel ; il est alors don remarquable lié à la nature et ses grandeurs.
Nous vous laissons le découvrir en suivant ce lien sur le patrimoine de Berné
Il existe sur l'île russe de Sakhaline, face au cap Jonquière, trois impressionnants pitons rocheux de taille décroissante.
Il s'agit de trois frères nivkhes ayant vu une baleine échouée sur la côte. Souhaitant nourrir leur ours, ils se rendirent près du cétacé.
Les femmes nivkhes, dit la croyance, ne doivent pas regarder la mer sous peine de malheur. La sœur des trois frères, passant inopportunément, les regarda ; cela pétrifiant immédiatement les trois frères. Vous verrez toujorus cette baleine et cet ours, eux aussi pétrifiés !
En Bretagne, certains ont le don de voir les intersignes, ces présages annonçant la mort d'un proche. Certains objets favorisent ces visions.
Les menuisiers fabriquant les cercueils et ayant le don de ressentir les intersignes, savent si l'un ou l'autre doit mourir dans le terroir: les planches dédiées aux cercueils s'entrechoquent la nuit précédent le décès ; suivant le bruit, ils savent aussi si la mort arrive le matin ou le soir...
Né dans la commune ou non, il fut connu pour ses écrits.
Inspiré par Berné ou non, il fut charmé par quelque paysage, ému par des sentiments ou sensible à quelque personne, et laissa s'exprimer la muse pour écrire quelques belles lettres malheureusement devenues souvent trop peu connues.
Nous souhaitons vous les faire découvrir ou redécouvrir à travers la page poétique que vous ouvrirez en cliquant ce lien...
Habitants de Berné, ils ont accepté de prendre librement la plume et nous parler de leur lieu de vie.
Il nous semble important de donner la parole aux habitants et leur permettre de partager leurs ressentis, sentiments, souvenirs et autres.
Nous les remercions pour leur participation et partage.
Les premiers guides touristiques, au sens où nous l'entendons actuellement, sont nés avec le développement du chemin de fer et moyens de transport.
Contrairement aux récits de voyages qui se limitaient au parcours réalisé, les guides touristiques fournissent multiples informations sur les lieux et destinations que vous désirez visiter.
Voici quelques passages d'anciens guides touristiques concernant Berné.
Les Beaux-Arts sont nourriture de l'Âme...
Les Beaux-Arts comme définis par le Dictionnaire de l'Académie Française, sont l'ensemble des arts majeurs ou simplement des arts, soit la peinture, la sculpture, la gravure, l’architecture, appelées aussi arts plastiques, auxquelles s’ajoutent la musique et la danse.
Via ce lien, vous découvrirez une œuvre, sculpture ou peinture, et un court texte la concernant.
⤇ Tragique suicide
Berné, 1° juin - Samedi dernier, vers onze heures du matin, la femme Marzin, née lLe Fur, Marie-Louise, âgée de 59 ans, a été trouvée pendue dans un bois, à 300 mètres du village du Mengleuz en Berné.
Cette femme qui ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales avait manifesté l'intention de se noyer. Son mari et elle se trouvaient dans une profonde détressse.
LE NOUVELLISTE DU MORBIHAN - 2 juin 1886
La cuisine a toujours influencé l'Homme et ce, depuis la nuit des temps.
Si nos aïeux, tout comme nous, aimaient faire bonne table et bonne chair, leurs recettes et mode de cuisiner ont terriblement changé ; nos goûts aussi...
Voici donc une recette ancienne ou actuelle telle qu'elle se cuisine ou pouvait se cuisiner dans nos bourgs, nos villages, ou ailleurs...
⤇ Laugier, sacristain à Blégiers
À l'époque, être sacristain n'était pas bénévolat mais un métier à part entière et l'homme était salarié par la paroisse et paroissiens qu'il servait.
La rémunération du sacristain se négociait et contrat était signé ; parfois certains droits disparaissaient, d'autres apparaissaient mais, en moyenne, les rémunérations étaient stables.
Le sacristain de Blégiers, ancienne commune des Alpes-de-Haute-Provence, recut une compensation lui permettant de s'assurer des revenus suffisants. Peu avant l'année 1526, lui fut confirmé des droits décimaux sur la prébende de Blégiers. L'acte d'arrentement, facturé 35 écus, fixait la prébende du sieur sacristain, un certain Laugier, consistant en la moitié du dixième du blé du lieu de Blégiers, ainsi que l'usage d'un bâtiment et petit jardin joignant au quartier du Bourg. Le tout valant en tout 450 livres de rente annuelle.
Chants de travail, de veillée, berceuses ou chants à danser, ils ont toujours accompagné nos aïeux, leurs soirées et leurs veillées. Ces chants ne demandent qu'à vivre ou revivre à travers vous et vos amis ; n'hésitez donc pas à les chanter.
Nous vous invitons donc à cliquer l'image ou le lien pour accéder à la page concernant les chansons de Berné ; si non trouvée, vous découvrirez un chant d'une autre région...
Nos fruits et légumes sont maintenant scientifiquement profilés et uniformisés pour tenir au frigo !
Il fut une époque passionnante où nos cultivars et variétés fruitières étaient d'une grande diversité de goûts, de couleurs et de formes.
Le mot pomologie n'intègre normalement que les fruits mais, ne devant oublier nos autres végétaux domestiques, nous avons intégré légumes et plantes sous cette rubrique.
Redécouvrez-les, plantez-les et mangez-les !
À Berné ou ailleurs, elles se voyaient sur les murs ou panneaux d'affichages. Elle invitaient à acheter, vantaient un produit, ou étaient support d'un message quelconque pouvant être information de santé publique, d'appel à soutien au pays en cas de guerre, ou invitations au voyage...
Maintenant, les mots Réclame et Publicité - mots bien français victimes de la langue invasive, sont remplacés par Communication.
C'est bien dommage !
Martyr - IX° siècle
Né dans une famille aisé, Arsène dit de Scété ou Le Grand fut ordonné diacre par Saint Damase. Fatigué des apparences de ce monde, il se retira dans le désert de Scété, en Égypte, et y vécu une cinquantaine d'années.
Adepte de l'Hésychasme - contemplation suscitant la Paix intérieure par la prière, on lui attribue les principes de cette pratique religieuse contemplative.
Gwell eo gwelet ki an kounnard
Evit heol tomm a miz Genver. Mieux vaut voir chien enragé
Que chaud soleil en janvier.
⤇ Sacré cossard - Année 1895
Certains, quand ils ont pris leur courage à deux mains, ne peuvent même plus tourner les pages d'un livre ; Jean Lacosse est de ceux-là et en est fier. Il écrivait à une de ses amies ce post-scriptum:
- Enfin, ma chère Amie, je pousse la paresse à ce point que quand, dans la rue, je lis en me promenant un livre dont j’ai coupé les pages d’avance, j’attends qu’il vienne un peu de vent pour me les tourner...
Nous remercions les différents contributeurs de Berné.
Ils participent avec des photographies récentes ou anciennes, avec des informations, des écrits personnels ou des pistes de recherches.
Leur aide est précieuse et ce travail mémoriel se construit grâce à leurs partages.
Un grand merci à tous et toutes !