Tréffléan

Tréffléan - Presse ancienne

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■   Tréffléan: Presse ancienne

La presse du passé de la commune de Tréffléan est bonne source pour connaître Tréffléan

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.


Tréffléan

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  • FrançaisTréffléan
  • BrezhonegTrevlean
    ( Breton )
  • Population2 000
    GentiléTréffléannais
  • Superficie18,26 km²
  • Densité109.53 /km²
  • Latitude47° 41 '60" N°
    Longitude2° 37 '0" W°
  • Latitude47.683300°
    Longitude-2.616670°


Rue Bric et Brac

⌘ Tréffléan: Presse ancienne

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La Vraie-Croix: l'église, début du XX°

■ Un meurtre à Tréffléan

Tréffléan, 20 mai - Une descente de police a eu lieu, dimanche dernier, à Kerhourho - nom prédestiné, en Tréffléan. voici ce dont il s'agit:
Le dimanche précédent, deux habitants de l'endroit, Yves Le Hays, 36 ans, et Julien Le Nouaille, 43 ans, tous deux carriers, s'étaient pris de querelle ; il étaient ivres. Des paroles aigres on en vint aux coups et, le lendemain, Le Nouaille était obligé de s'aliter.
Interrogé au sujet de sa maladie, il déclara que Le Hays l'avait battu mais qu'il ne se rappelait pas pour quel motif. De son côté, Le Hays répondit que sa mémoire lui faisait défaut.
Or, vendredi dernier, le Nouaille mourrait.
Le parquet, informé, ordonna l'autopsie du cadavre qui a été pratiquée dimanche et, à la suite, de laquelle La Hays a été mis en état d'arrestation. Il a été écroué, hier matin, à la maison d'arrêt de Vannes.

L'ARVOR - 25 mai 1897

TCrépage de chignons

Tréffléan, 20 septembre - Anne-Marie Hervio, 22 ans, débitante à Brisole en Tréffléan, et la femme Guennec Yvonne, ménagère au même lieu, comparaissaient pour coups réciproques.
L'affaire à débuté par une prise de bec à propos d'un enfant. Aux mots piquants, aux injures, ont succédé les coups. Laquelle a commencé ? On n'en sait rien. Un témoin de la scène, la femme Jouannic, 44 ans, dit qu'elle a reçu un horion, sans doute par maladresse en voulant séparer les combattantes, mais elle ne peut affirmer d'où vient le coup.
- C'est toi qui as frappé la première, crie Anne-Marie, Tu as dit que tu voulais me tuer.
- Oh, dame, non, réplique la femme Guennec, tu mens comme une effrontée que tu es.
les deux commères, très surexitées, se chamaillent ferme ; impossible de les faire taire ni de les calmer. Et dans la crainte de les voir recommencer, on les éloignent l'une de l'autre. Anne-Maire pleure de rage.
Les tribunal les renvoie dos à dos en leur infligeant chacune 16 francs d'amende.

L'ARVOR - 29 septembre 1897

⌘ Presse ancienne

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !