⟾ La République
La République doit son nom au peuple mordve. Le territoire est divisé en 22 raïons et 3 villes. D'abord Okroug de Mordovie en 1928, Région autonome de Mordovie en 1930, la république devint République Socialiste Soviétique Autonome de Mordovie en 1934.
L'effort de guerre contre l'Allemagne nazie sera massif et spontané puis, la Grande Guerre Patriotique victorieuse, les années troubles passées, la marche en avant de la République a repris son cours. Depuis la chute du communisme, la Mordovie est devenue une république dynamique tant au niveau économique que culturel et humain.
⟾ La population
La population mordve représente 40% de la population ; les russes étant 53%. Les tatars représentent 5% des habitants de la République et les 2% restant viennent des autres régions de la Fédération.
⟾ Les langues officielles: Le Mordve et le Russe
Le russe est une des 2 langues officielles de la République de Mordovie. C'est une langue indo-européenne appartenant au groupe des langues slaves orientales. Les russisants représentent 280 millions de personnes. Le russe utilise des caractères cyrilliques.
Le Mordve, autre langue officielle, est divisé en trois sous-groupes: le Moksha, l'Erzya et le Shoksha ; ce groupe étant isolé à l'ouest de la République. L'aire linguistique du Mordve déborde sur les oblasts limitrophes.
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.