Lorrez-le-Bocage-Préaux est attesté en l'an 1134 avec un Ecclesia de Lorreio que nous retrouvons dans le Gallia Christiania de Sens. L'année 1147 nous fait découvrir un Lorriacum puis, en 1169, un Vilal que vocatur Lorreium que sita est super aquam Lunain.
Bocage nous apparaît en 1205 avec un Lorreium in Boscagio que nous retrouvons dans le Cartulaire de Notre Dame de Paris en 1220 avec un Loreium de Bochagio. Cette spécification du toponyme - ajout de Bocage, se retrouvera désormais systématiquement appliquée ; ainsi en 1331, nous avons un Lorriz ou Bocage, puis un Lorrez le Boucage dans les annales du Gâtinais pour l'année 1367.
Préaux, quant à lui, est attesté en l'an 1169 avec un Apud Perellos puis que nous retrouvons dans les Annales du Gâtinais avec un Priaus. Les années nous dévoilerons un Perreaulx de Lorrris le Bocage en 1384, puis un Perriaux en Gâtinois, près de Lorris le Bocage en l'an 1396.
Lorrez semblerait dériver d'un anthroponyme gallo-romain, Lorius, et serait lié à un domaine gallo-romain situé en ces lieux dont, probablement, l'heureux propriétaire aurait été ce Lorius.
Faire dériver ce toponyme du mot gaulois Lautro - bains dont on retrouve une forme proche en breton avec Laouer - auge nous semble aussi plausible bien que le suffixe -ate est donné pour pré-celtique. Lorrez-le-Bocage-Préaux comptait de multiples sources et, en 1895, elles étaient estimées à plus de 20 ; cela rendant cette hypothèse plausible avec une zone certainement caractéristique permettant localisation fiable.
Préaux dériverait de l'ancien français Prael - petit pré mais le Perellos, forme plus ancienne, ouvre interrogation.
Bocage, avec ses anciens Boscagio ou Bocagio, ne pose problème et désigne un petit bois, à l'époque probablement suffisamment caractéristique pour spécifier le lieu fiablement.