⟾ La République
Touva, alors oblast autonome, est né le 11 octobre 1944. L'ancien oblast devint République souveraine sous le nom de République de Touva et adopte sa constitution en 1993. Le 6 mai 2001, les Touvains votaient pour leur nouvelle Constitution et, spécifiant égalité de tous Citoyens de la République, elle plaçait les langues Touva et Russe sur un pied d'égalité. Le 17 septembre 1992, le Conseil Suprême de la République Touva votait pour le choix du Drapeau de la République, de son blason et symboles propres.
⟾ La population
Les Touvains d'origine représentent actuellement 88% de la population de la République ; 11% sont Russes et Khakasses (>0.1%) et autres minorités tatars, arméniens, ukrainiens ou bouriates.
⟾ Les langues officielles: Le Touvan et le Russe
Le russe est une des 2 langues officielles de la République de Touva. C'est une langue indo-européenne appartenant au groupe des langues slaves orientales. Les russisants représentent 280 millions de personnes. Le russe utilise des caractères cyrilliques.
Le Touvan est une langue du groupe Sayan, famille de la branche orientale des langues turques. Son nombre de locuteurs est estimé à 290.000 utilisateurs. Le Touvan utilise des caractères cyrilliques et y a ajouté 3 lettres supplémentaires: Ң - Ө - Ү ; la langue touvane voit 4 dialectes non nommés ; un est occidental, l'autre central, et les deux autres situés au nord-est et sud-est.
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.