⟾ La collectivité
La collectivité d'outre-mer de Saint-Pierre et Miquelon doit son nom à l'archipel éponyme. Riche de ses morues, l'archipel devint définitivement territoire du Royaume de France lors de la signature du traité de Paris, en 1763.
Découvert officiellement par le portugais João Álvares Faguendes en 1540, l'archipel semble avoir été écouvert par Jean Cabot en 1497 et servit de base pour les pêcheurs bretons, basques et normands pendant de longues années. Saint-Pierre et Miquelonest le reliquat de cette grande aventure que fut la Nouvelle France
⟾ La langue locale: Le Français
La langue parlée dans la collectivité d'outre-mer de Saint-Pierre et Miquelon est le Français.
Île inhabitée aux origines et territoire français, elle vit une colonisation liée à l'activité morutière. Les différentes communautés provenant principalement de Bretagne, de Normandie ou du Pays Basque et ces régions d'origine se retrouvent bien rappellées sur le blason de l'archipel. Venant de France, parlant des langues - Basque, Breton ou Normand - bien différenciées, les colons abandonnèrent leurs langues respectives pour avoir une langue commune et utilisèrent la langue officielle du Royaume, puis de la République: le Français.
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.