Un douanier de service à Cran, a retrouvé hier le corps de M. Chénard, percepteur de Saint-Nicolas-de-Redon qui se noya dans les premiers jours de décembre dernier, et dont je vous ai annoncé la disparition. L'identité du cadavre a été parfaitement constatée par les vêtements qui le couvraient, et par la montre dont il était encore nanti.
Il y a deux jours, le canal de Saint-Nicolas-de-Redon fut le témoin d'un accident semblable. S'est encore un ivrogne qui n'ayant pu se maintenir sur le milieu de la chaussée, tomba dans le canal. Quelques instants suffirent pour l'asphyxier complètement.
L'UNION BRETONNE - 15 février 1850
À l'ordre du corps d'armée
Sergent Le Tohic, du 81° territorial, nommé sur sa demandé dans l'armée active, sous-lieutenant d’infanterie. Chef de patrouille, a été reconnaitre avec sang-froid et intelligence un poste d'écoute allemand en franchissant les fils de fer qui le couvraient. Menacé d'encerclement par des forces supérieures, a bien manoeuvré pour se dégager, faisant exécuter des feux efficaces qui ont tué deux hommes à l'ennemi, dont un de leurs chefs et a rapporté d'utiles renseignements.
OUEST ÉCLAIR - 02 octobre 1915
La cuisine a toujours influencé l'Homme et ce, depuis la nuit des temps.
Si nos aïeux, tout comme nous, aimaient faire bonne table et bonne chair, leurs recettes et mode de cuisiner ont terriblement changé ; nos goûts aussi...
Voici donc une recette ancienne ou actuelle telle qu'elle se cuisine ou pouvait se cuisiner dans nos bourgs, nos villages, ou ailleurs...
⤇ L'empoisonneuse...
À l'époque, vers 1879, Lambesc, agréable commune de france, comptait 2.000 âmes tout au plus. Chef-lieu de canton, c'est une petite commune bien calme où tout le monde connaît tout le monde, où tous les faits, gestes et intrigues sont connus de tous.
À Lambesc, comme ailleurs, on est plutôt taiseux en cette fin du XIX° siècle et l'expression Secret de village garde tout son sens.
Jusqu'à un certain point...
Chants de travail, de veillée, berceuses ou chants à danser, ils ont toujours accompagné nos aïeux, leurs soirées et leurs veillées. Ces chants ne demandent qu'à vivre ou revivre à travers vous et vos amis ; n'hésitez donc pas à les chanter.
Nous vous invitons donc à cliquer l'image ou le lien pour accéder à la page concernant les chansons de Saint-Nicolas-de-Redon ; si non trouvée, vous découvrirez un chant d'une autre région...
Nos fruits et légumes sont maintenant scientifiquement profilés et uniformisés pour tenir au frigo !
Il fut une époque passionnante où nos cultivars et variétés fruitières étaient d'une grande diversité de goûts, de couleurs et de formes.
Le mot pomologie n'intègre normalement que les fruits mais, ne devant oublier nos autres végétaux domestiques, nous avons intégré légumes et plantes sous cette rubrique.
Redécouvrez-les, plantez-les et mangez-les !
À Saint-Nicolas-de-Redon ou ailleurs, elles se voyaient sur les murs ou panneaux d'affichages. Elle invitaient à acheter, vantaient un produit, ou étaient support d'un message quelconque pouvant être information de santé publique, d'appel à soutien au pays en cas de guerre, ou invitations au voyage...
Maintenant, les mots Réclame et Publicité - mots bien français victimes de la langue invasive, sont remplacés par Communication.
C'est bien dommage !
✝ Alain de Lavaur, Saint - XI° siècle
Illustre dans son terroir, Alan, ou Élan, devenu Alain par francisation, est vénéré à Lavaur et voit la cathédrale de cette ville placée sous son vocable. La vie d'Alan reste une énigme: la première mention de son nom remonte au XI° siècle avec une donation de terres par l'évêque de Toulouse aux bénédictins de Saint-Pons-de-Thomières ; charge à eux de rétablir l'église de Saint Élan de Lavaur. Ce culte est très ancien et pourrait être la survivance, adaptée aux besoins, d'un culte pré-chrétien.
Avril le doux
Quand il se fâche est pire que tous.
⤇ Les ouvreuses - Année 1896
Deux ouvreuses travaillent à placer les spectateurs bien que la chaleur soit suffocante. L'une dit à l'autre:
- Quelle chaleur dans ce théâtre ! J’en suis phoque.
- Vous voulez dire : j’en suffoque ?
- Pardon, pardon, Madame Camus, je connais ma langue ! C’est-y-vrai qu’on dit: Souffler comme un phoque ? Ben, alors, puisque la chaleur me fait souffler, c'est donc approprié !
Nous remercions les différents contributeurs de Saint-Nicolas-de-Redon.
Ils participent avec des photographies récentes ou anciennes, avec des informations, des écrits personnels ou des pistes de recherches.
Leur aide est précieuse et ce travail mémoriel se construit grâce à leurs partages.
Un grand merci à tous et toutes !