Saint Crépin se retrouve sous la forme latine Sanctus Crepinus dès le XI° siècle, dans un cartulaire d'Oulx. En 1180, le cartulaire de Saint Victor signale l'existence d'un castrum avec un Castrum Sancti Crispini. Saint Crépin, honoré avec Saint Crépinien, était, semble-t-il natif de Rome.
Chrétiens, ils exerçaient le métier de cordonniers à Soissons. Dénoncés pour leur choix religieux, ils furent conduits devant l'Empereur Maximien qui passait dans la région. Refusant d'abjurer leur foi, ils furent torturés, à la mode de l'époque allant de l'introduction de tiges de roseaux sous les ongles, en passant par les séjours dans l'huile bouillante, ou le jet dans la rivière avec un lest conséquent. Aucune de ces méthodes ne venant à bout de la foi des deux hommes, et les miracles se multipliant pour les sauver, l'Empereur les fit classiquement décapiter au petit matin ; ils sont enterrés à Rome, église de San Lorenzo.