■ Un incendiaire arrêté
St-André-d'Embrun, 2 juillet - Le feu a détruit deux maisons appartenant à Mme Vve Bernard et à M. Chevalet. L'incendiaire a été arrêté.
LA CROIX - 23 mars 1923
■ Celui qui donne, prête à Dieu
M. l'abbé Le Breton fut envoyé à Saint-André-d'Embrun par son évéque et y trouva une pauvre église qui demandait des travaux urgents de réparation.
La générosité des paroissiens permit de les entreprendre sans tarder. Hélas le jour de Saint-André, fête patronale, la voûte s'écroulait et obligeait à chercher un autre asile pour le culte divin. Faute de mieux, on a célébré le culte, comme aux temps héroïques, dans une grange. En attendant. La réparation de l'église engage des frais considérables. Confiant dans la charité des lecteurs de La Croix, M. le curé leur tend la main.
Prière d'adresser les. offrandes à porter au crédit de M. l'abbé Le Breton, curé de Saint-André-d'Embrun, Banques des Alpes à Gap), code postal Marseille 89-80.
LA CROIX - 04 juillet 1934
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !