■ L'affaire de Roc-Saint-André
Le Roc-Saint-André, 25 septembre - André Thomas, âgé de 19 ans, domicilé au Roc-Saint-André a comparu devant la cour d'assises sous l'accusation d'odieuses violences exercées sur la personne d'une fileltte d'une douzaine d'années.
Les débats ont eu lieu à huis-clos en raison de leur caractère spécial. Après réquisitoire de M. Datetz, procureur de la république et palisoirie de Me Bahier, la cour a condamné André Thomas à 5 ans de prison avec sursis.
L'OUEST RÉPUBLICAIN - 1 octobre 1922
Triste retour de boudin
Le Roc-Saint-andré, 28 octobre - Dimanche soir 21 octobre vers minuit, la paisible cité du bourg du Roc-Saint-André a été mise en émoi par des cris et des bruits de vitres cassées. Soudain, plusieurs personnes voisines, réveillees en sursaut, s'habillèrent à la hâte, croyant avoir affaire à quelques cambrioleurs mais furent peu surpris de constater que ce n'était qu'une querelle de ménage dans une petite maison du bourg qui n'est pas, dit-on, à ses premiers essais. Le mari s'en est tiré avec queqlues égratignures au visage, caresses peu douces de la part de sa charmante épouse.
L'OUEST RÉPUBLICAIN - 1 novembre 1923
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !