Depuis toujours, l'évêché de Gap et d'Embrun finançait l'éclairage des églises paroissiales les plus pauvres du diocèse. Un budget épiscopal était prévu à cet intention et la fourniture se faisait en l'état ; l'évêché fournissant le nombre de chandelles allouées à la paroisse en fonction de la taille et moyens financiers de la paroisse.
Le 2 décembre 1747, Monseigneur de Condorcet, décida de simplifier cette opération et fit déclaration au sujet des luninaires des églises pour les paroisses qui ne seraient plus livrées en bougies mais qui se verraient délivrées une somme d'argent leur permettant financement de l'éclairage. Voici copie de la déclaration de Monseigneur:
Gap, 2 décembre 1747,
Du second Décembre mille sept cents quarante sept, par devant moy, greffier du baillage de Gap, soussigné, dans le palais épiscopal de ladite ville ; en conséquence de la Déclaration du Roy, du premier Octobre de la présente année, enregistrée le seize du même mois au Parlement de cette province, Monseigneur l'Illustrissime et Révérandissime Jacques-Marie de Caritat de Condorcet, conseiller du Roy en tous ses conseils, Evêque, Comte et Seigneur de Gap, et, en cette qualité prieur decimateur, en tout ou en partie, des paroisses du Glaizil, le Noyer, Poligny, Laye, Labâtie-Neuve, Labâtie-Vielle, Rambaud, Saint-André-lès-Gap, Pelleautier, Lettret, Châteauvieux-sur-Tallard et Lazer, déclare faire l'option de donner en argent le luminaire auxdittes églises paroissiales, conformément aux articles trois et quatre de ladite déclaration.
De quoy j'ay donné actes, et a mondit Seigneur l'Evêque signé avec moy dit greffier : J-M. Eve - Cte de Gap ; Lauza, greffier.