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Kourgan
Légende locale

Курган

Курган
( Kourgane )
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🎲 ⤇ Une frousse bleue !

Kourgan

■ Le fantôme du 59 rue Kuibyshev

La maison hantée...

La bonne ville de Kourgan, dans le district sibérien de l'Oural, en Russie, voit exister plusieurs légendes dont celle de la Maison Bérézine.

En ces lieux, ancien domaine d'un riche marchand de Kourgan, né pauvre et en servage dans la région, fut hanté de longues années par la veuve de son fils adoptif, Ékaterina Yégorovna Bérézina qui, belle et femme ayant grande classe, avait dû quitter la demeure suite à successions et décès. Morte peu après et ne s'étant jamais remise de ce douloureux moment, elle décéda trois ans après son départ et revint la nuit occuper ce manoir qu'elle aimait tant...

La nuit, les planchers craquent, les murs tremblent, les bruits sont nombreux et, surtout, inexpliqués.

Tremblez dans les bourgs et les chaumines !


Kourgan

Kourgan
  • Français: Kourgan
  • Russe: Курган
    ( Русский я. )
  • Russe: Курган
  • Population: 325 200
    Gentilé:
  • Superficie: 390,00 km²
    Densité: 833.85 /km²
  • Latitude: 55°26'28" N
    Longitude: 65°20'28" E
  • Latitude: 55.441027" N
    Longitude: 65.341171
  • pages: 18
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Kourgan: Année 1978: écoliers devant le Monument aux Morts

 ⌘ Ékaterina Yégorovna Bérézina

Semion Ivanovitch Bérézine était fils de paysan serf - servage qui n'était pas esclavage mais astreinte à territoire et n'excluait ni Droits ni Devoirs. Ingénieux, entreprenant, il se lança dans les affaires puis, libéré du servage, devint l'un des marchands de premier plan de la Guilde Marchande de la ville de Kourgane. Bien vite, fortune venant, Semion Ivanovitch acheta une maison en bois avec ses dépendances et terrain ; nous étions le 24 mai 1842 à Matvey Gaev. En 1845, il fit construire une demeure plus spacieuse puis, le 10 juin 1846, Akilina Fedorovna, femme de Semion Ivanovitch, acheta le domaine voisin ; le domaine devenant alors le plus grand de la ville et le plus renommé de Sibérie.

En 1864, Kourgan fut victime d'un immense incendie voyant les bâtiments du domaine consumés par le feu. Un manoir en pierre avec ses dépendances fut alors construit sur ce lieu et le domaine agrandit par l'achat d'un terrain voisin à M.A. Panikarovskaya, fille d'un marchand de la 3° Guilde commerciale de la région de Tobolsk. Approuvé par la Commission provinciale de construction de Tobolsk, les constructions étaient toutes en pierre ; signe de richesse établie à cette époque. Un mur pare-feu protégeait le domaine et divisait la cour en deux parties: l'arrière-cour était destinée aux troupeaux, activités agricoles et possédaient deux bains russes destinés aux habitants du domaine. L'avant-cour vouyait les habitats des domestiques et des propriétaires ainsi que la remise servant à divers stockages. Un vieux mélèze subsiste encore dans le jardin et témoigne de ce passé. La porte principale, donnant sur la rue, était limitée par deux piliers supportant chacun un lion assis ; ils ont disparu au bénéfice de fleurons en tôle pliée.

Sans enfant, Semion Ivanovitch, veuf et décédé en février 1872, légua la gestion de ses biens à son fils adoptif, Fiodor Semionovitch, qui, lui aussi entreprenant, ne fit que développer la fortune familiale en établissant des forges, une briquerie, des entrepôts et fit construire une demeure en pierre - signe important de richesse et de puissance à l'époque. Décédé sans descendants en 1897, marié à Ékaterina Yégorovna, ses biens passeront aux enfants de son frère, Alexeï Guérasimovitch pour une raison inconnue.

Veuve, n'ayant que peu de revenus, Ékaterina Yégorovna quitta le manoir pour louer un petit appartement en ville ; le propriétaire était Mikhaïl Éfremovich Sérov, ancien maire de la ville. L'année 1900, à l'aube du XX° siècle, elle meurt dans cet appartement. Suivant sa volonté, sans enfants, ses biens seront légués à l'Église et aux écoles de la ville fréquentées par la famille.

La part d'héritage reçue par les neveux, fut gaspillée et dilapidée. Le domaine de Troïtskaya démembré et, procès faisant, le tribunal de Tobolsk jugea que les biens revenaient à Dmitry Pétrovitch Bérézine devint propriétaire du domaine ; trois ans plus tard, tout était consommé...

Acquis par le Trésor Public, la demeure servit comme bâtiment administratif jusqu'en 1919 qui verra alors la demeure transformée en logements civils. L'année 1927 le verra accueillir les archives de Kourgan et l'Association d'Histoire Locale jusqu'en 1980. Depuis 1987, le Musée Régional d'histoire locale de Kurgan occupe les lieux.

◎ Le fantôme d'Ékaterina Yégorovna Bérézina

Ékaterina Yégorovna n'ayant affectivement jamais quitté le domaine et la demeure ; son âme y retourna et la hante depuis cette époque lointaine. De multiples signes indiquent sa présente et nombreux sont les témoins l'attestant.

Dès l'installation du Trésor, les employés signalèrent des craquements de plancher terriblement troublants et le gardien de nuit était souvent effrayé des bruits nocturnes multiples et terriffiants. Il signala multiples bruits d'objets tombant au sol ou portes claquant alors que les courants d'air n'étaient pas.

La demeure transformée en habitat, ils furent nombreux à rapporter que les rideaux de leurs appartements flottaient comme poussé par le vent bien que les fenêtres soient closes. Il témoignèrent aussi des craquements de plancher rappelant un individu marchant dans l'obscurité. Des enfants attestèrent avoir vu une ombre flotter dans les couloirs et les enfants en bas-âge se réveillaient souvent la nuit en hurlant, terrifiés.

Tout au long des ans, les témoignagnes conconrdaient et il fut signalé avoir retrouvé des dossiers d'archives renversés au sol, les feuilles éparpillées, ou des bouteilles d'encres brisées au sol bien que les locaus soient vides de tout personnel ; jamais aucune explication cohérente ne fut affirmée...

Très vite, il fut affirmé que le fantôme de la belle et douce Ékaterina Yégorovna hantait ces lieux qu'elle avait aimé et souhaitait signaler sa présence ; et cela est réelle légende ! .

◎ Et de nos jours ?

Le plancher a été rénové et remplacé: il craque toujours à l'identique et les phénomènes paranoraux continuent.

Avec les ans et le modernisme, une alarme des plus modernes a été installée dans le musée: elle se déclenche intempestivement, surtout la nuit quand le garde est seul. De même, les détecteurs d'incendie déclenche l'alarme, à chaque fois sans raison apparente...

Ékaterina Pankova, premier conservateur du Musée d'histoire de la ville de Kourgan, a témoigné de ces faits, et rapporta que l'alarme ne se déclenchait jamais de jour, mais toujours de nuit. Y travaillant tous les jours, elle n'eut aucun alerte mais, y ayant travaillé tard plusieurs nuits de suite, pensant que cela n'était que sornettes, elle entendit et vit ces phénomènes troublants ainsi que l'ombre de Ékaterina Yégorovna qui flottait dans la demeure. Partie en congé maternité, elle ressenti comme un appel indescriptible l'invitant à venir au domaine tous les jours ; ce qu'elle fit sans déroger.

Une nuit, elle fit un rêve, fort et puissant. Elle ressentit la présence d'Ékaterina Yégorovna qui l'invitait à visiter le domaine en sa compagnie et, lors de ce voyage nocturne, elle lui dévoila les secrets et mystères de la maison mystérieuse dont sa photographie qui fut retrouvée deux jours avant le vernissage maruant l'ouverture officielle du Musée. Ékaterina Yégorovna lui laissait aussi la demeure avec confiance et il est signalé qu'elle vient encore visiter les lieux, l'esprit en Paix...