⌘ Indre: Étymologies et toponymes
⟾ Le département
Le département de l'Indre doit son toponyme à la rivière éponyme qui traverse son territoire. Le département de l'Indre a été crée le 4 mars 1790, comme la majorité de nos départements. L'Indre prend sa source à Saint-Priest-la-Marche et rejoint la Loire après un parcours de 280 km. Cette rivière arrose le Cher, l'Indre, l'Indre et Loire.
⟾ La langue locale: Le Berrichon
La langue parlée dans le département de l'Indre était le Berrichon ; langue du groupe d'Oïl dérivant donc du latin. Longtemps combattues par la République, nos langues et dialectes locaux ont beaucoup perdu de leurs locuteurs et sont largement supplantées par le Français. Il existe néanmoins de forts courants permettant un renouveau de nos langues locales et de nombreux jeunes se sont remis à apprendre et parler ces langues. Le succès, entre autre, des écoles bretonnes bilingues, dont les écoles Diwan en sont la partie la plus voyante et beau témoignage. La prise de conscience de certains hommes politiques locaux, l'aide de certaines régions et départements sont des soutiens indispensables à cette reconquête linguistique.
◎ Toponymes communaux
- Aigurande - Aigurande
Aigurande est attesté dès 1083 et apparaît dans les cartulaires de l'abbaye de Marmoutiers. Aigurande, selon Julien Havet (1853 - 1893), dériverait du celtique continental Ingorande rappelant une frontière hydrique, un passage d'une entité antéromaine à une autre à travers un cours d'eau marquant frontière.
Aigurande dépendait de l'ancien diocèse de Poitiers alors que le Blanc dépendait de l'ancien diocèse de Bourges.
- Aize - Aize
- Ambrault - Ambrault
- Anjouin - Anjouin
- Ardentes - Ardentes
- Argenton-sur-Creuse - Argenton-sur-Creuse
- Argy - Argy
- Arpheuilles - 36 -
Arpheuilles est attesté en 1327 et au XVI° siècle sous la forme latine Arfolium.
Ce toponyme dérive du latin et désigne le houx que nous connaissons tous ; sans doute un sol favorable à cet arbre et la présence d'une houssaye remarquable ont-t'ils imposé ce toponyme.
- Arthon - Arthon
- Azay-le-Ferron - Azay-le-Ferron
Azay-le-Ferron est attesté au XII° siècle sous la forme latine Acciacum et Aziacum Ferronii. En 1263, on retrouve aussi un Azium.
Comme beaucoup de toponymes se terminant en -acum, Azay-le-Ferron dérive d'un anthroponyme romain, sans doute Asinius que nous savons être aussi le nom d'une famille romaine ; la famille Asinius dont Asinius Pollion qui était ami de l'Empereur Auguste.
- Badecon-le-pin - Badecon-le-pin
- Bagneux - Bagneux
- Baraize - Baraize
- Baudres - Baudres
- Bazaiges - Bazaiges
- Beaulieu (36) -
- Bèlâbre -
- Bommiers - Bommiers
- Bonneuil - Bonneuil
- Bouesse - Bouesse
- Bouges-le-Château - Bouges-le-Château
- Bretagne - 36 -
- Briantes - Briantes
Briantes, commune de l'Indre, est signalé en 1291 sous une forme identique. Nous le retrouvons en en 1466 sous la forme Brienta puis en Briantes pour l'année 1478. Ce toponyme gaulois dériverait de Briga, la forteresse.
- Brion - Brion
- Brives - Brives
- Buxeuil - Buxeuil
- Buxières-d'aillac - Buxieres-d'aillac
- Buzancais - Buzancais
- Ceaulmont - Ceaulmont
- Celon - Celon
- Chabris - Chabris
- Chaillac - Chaillac
- Chalais - Chalais
- Champillet - Champillet
Champillet est attesté en 1212 sous la forme latine Ecclesia de Campiliaco et Champilhiaco. Nous retrouvons ce toponyme en 1648 avec un Champilly. Ce toponyme semblerait dériver du gentilice romain Campilius.
- Chasseneuil -
- Chassignolles - Chassignolles
Chassignoles est attesté en 1212 sous la forme latine Ecclesia Sancti Petri de Cassagnolis. Nous le retrouvons en 1230 sous la forme Petrus de Chasseneya, puis Chassignoliis au XV° siècle.
Ce toponyme dériverait d'une châtaigneraie cise en ces lieux.
- Châteauroux - Chateauroux
- Châtillon-sur-Indre -
Nous trouvons Châtillon-sur-Indre sous la forme latine Castellionum villa, in pago Bituricensi pour l'an 931 puis sous la forme Casteillone pour l'an 1012, ou dans cette phrase Totum castrum quod castellio dicitur ad parrochiam sancti Tiburcii pertinere pour l'année 1202. La révolution française débaptisera la commune qui portera le nom d'Indremont pendant quelques années.
Ce toponyme, aisément compréhensible, dérive du latin castrum, château.
- Chavin - Chavin
- Chazelet - Chazelet
- Chezelles - Chezelles
- Chitray - Chitray
- Chouday - Chouday
Chouday est attesté en 1212 sous la forme latine Ecclesia de Chodai, que nous retrouverons en 1267 avec un Parrochia de Chouday, puis un Nemus de Chodayo en 1332.
- Ciron - Ciron
- Cléré-du-bois - Cléré-du-bois
Cléré-du-Bois est attesté en l'an 1280 sous la forme latin Clesiacum. L'an 1285 nous fait découvrir la forme en langue d'oïl avec un Paroiche de Claire et de Saint-Saornin en la chastellenie de Chastillon que nous revoyons sous une forme latine en 1298 avec un de Cleriaco, puis un de Clereio in boscho pour l'an 1648.
- Clion - Clion
Sur l'Ozance, à deux kilomètres au sud du Tranger et
à six kilomètres au nord-ouest de Palluau; — Clau-
diomagus, Claudiomachus, Claudiomacum, temps mé-
rovingiens. — Calatonnum, Clion, 1330.
- Cluis - Cluis
- Coings - Coings
- ConCremiers - ConCremiers
- Condé - Condé
Condé apparaît sur des monnaies mérovingiennes avec un Condativo que nous retrouvons sur documents écrits en 1202 avec un Ecclesia de Coude, puis un Ballia de Coude en 1215. Capellanus de Conde est signalé en 1332, tout comme nous trouvons Condeyo et Condé-en-Bommiers en 1648. La révolution de 1789 verra le nom de la commune transformé en Cosseron pendant quelques années. D'origine celtique, ce toponyme dérive de Condate, en latin, signifiant confluent, confluence ; mot que l'on retrouve proche avec le Kember breton, ou Cumar en gaélique d'Irlande.
- Crevant - Crevant
C'est en 1090 que le toponyme Crevant est attesté pour la première fois connue dans les écrits. Nous le retrouvons sous forme latine dans la phrase Giraudus presbiter de Craven, puis, en 1282 nous voyons un De Crevento. Le sens de ce toponyme reste obscur. Peut-être Crevant découle un anthroponme gallo-romain, Gavrinus selon Ernest nègre.
- Crozon-sur-vauvre - Crozon-sur-vauvre
- Cuzion - Cuzion
- Deols - Deols
- Diors - Diors
- Diou - Diou
- DouaDic - DouaDic
Douadic est attesté le 21 juin 1495 au sujet de la transaction entre un abbé, Guillaume, et un certain Germain Guillet au sujet du fief de Puyjobert, assis en la paroisse de Douadic.
- Dun-le-Poëlier -
- Dunet - Dunet
- EcuEillE - EcuEillE
- Eguzon-chantomE - Eguzon-chantomE
- EtrEchEt - EtrEchEt
- Faverolles - Faverolles
- Feusines - Feusines
Dans les collines où l'Igneraie se forme, au sud entre
la Motte-Feuilly et Champillet, et au sud-ouest d'Ur-
ciers ; 565 habitants. — de Fusinis, alias Fusines, 1648.
1° La paroisse « Saint-Pierre », dép. de Déols, puis du
roi au XVIIe siècle. — Autels de la Sainte Vierge et de
saint Blaise dans la nef.
- Flere-la-rivière - Flere-la-riviere
- Fontenay - Fontenay
- Fontgombault - Fontgombault
- Fontguenand - Fontguenand
- Fougerolles - Fougerolles
- Francillon - Francillon
- Fredille - Fredille
- Gargilesse-Dampierre - Gargilesse-Dampierre
Gargilesse-Dampierre est née en 1823 de la fusion des ancienens communes de Gargilesse et Dampierre.
Attesté en 1318 avec un De domno Petro, puis un Dampère en 1318, un Dampierre-le-Vieil, Dampierre-en-Issoudun puis un Dampierre-en-Lignières.
Dampierre dérive de Domno Petro, Dom Petro, Saint Pierre qui protège la paroisse.
- Gehée - Gehée
- Giroux - Giroux
- Gournay - Gournay
- Guilly - Guilly
- Heugnes - Heugnes
- Ingrandes - Ingrandes
- Issoudun - Issoudun
- Jeu-les-Bois -
- Jeu-maloches - Jeu-maloches
- La Berthenoux - La Berthenoux
LA BERTHENOUX
Sur la limite du Nord-Est de l'archiprétré, du côté de
Saint-Août, dans l'archiprétré de Châteauroux, au Nord-
Ouest de Thevet-Saint-Julien et au Nord-Est de Ver-
neuil ; 1524 habitants. La Berthenoux, 1536; de Britone-
rià, Bretoneria, 1648.
Le nom de cette paroisse, qui renferme aussi un vil-
lage appelé Bretagne, a la même signification que la pa-
roisse de Bretagne, dans l'archiprétré de Levroux, et
pour la même raison. Il est possible qu'une partie de
l'armée des Bretons, vaincue près de Levroux par les
Wisigoths d'Euric, ait subi une première attaque dans
le pays qui s'appela Bretoneria à cause de cet évènement.
- La Buxerette - La Buxerette
- La champenoise - La champenoise
- La Chapelle-Orthemale - La Chapelle-Orthemale
- La Chapelle-Saint-Laurian - La Chapelle-Saint-Laurian
- La chatre - La chatre
L'origine de la ville de La Châtre est très obscure.
Les uns prétendent que cette position servit de camp à
Vercingétorix, lorsqu'il manoeuvrait, autour d'Avaricum,
contre l'armée de César ; d'autres disent qu'elle servit à
un castrum romain établi sur la voie d'Argenton à Châ-
teaumeillant. De celte circonstance lui serait venu le nom
de castra stativa, castro vico. L'opinion de M. Léon Mau-
duit. qui attribue à Vercingétorix l'établissement du
camp, où plus tard fut bâtie la ville de La Châtre, est
très probable; mais rien n'empêche d'admettre, comme
cela s'est rencontré assez souvent, que cette place, déjà
fortifiée, ait servi dans la suite aux Romains. Castrensis
castellania, 1304 ; Chatelenie et vile de ladicte nostre ville
de La Chastre, 1313.
- La chatre-LangLin - La chatre-LangLin
- La motte-feuiLLy - La motte-feuiLLy
- La Pérouille -
- La verneLLe - La verneLLe
- Lacs - Lacs
- Langé - Langé
- Le Blanc - Le Blanc
Le Blanc se retrouve en l'an 968 pour la première fois dans les écrits - connus, dans une phrase latine signalant la paroisse, Vicaria Obliacensis. Cette appellation pourrait aussi se rapporter à la paroisse du Lys-Saint-Georges près de La Châtre dont le nom latin est Oblicium. L'an 1159 nous donne un Oblinco, puis 1159 un Oblicium.
- Le magny - Le magny
- Le menoux - Le menoux
- Le pechereau - Le pechereau
- Le poinconnet - Le poinconnet
- Le pont-chretien-chabenet - Le pont-chretien-chabenet
- Le tranger - Le tranger
- Les Bordes - Les Bordes
- Levroux - Levroux
- Lignac - Lignac
- Lignerolles -
Nous voyons apparaître un Liniarolae au VII° siècle dans le Cartulaire de Saint Denys, puis un Lineriolis en 1648.
Ce toponyme semble dériver du latin Linum - le lin, et laisserait penser à une linière ayant donén son nom à ce lieu.
Le lin fut longtemps une plante de très grande importance: plantée pour ses fibres, elle permettait la réalisation de tissus allant du très fin comme les bandelettes de momies, au très résistant et solide comme les filets de pêche ou cordages.
- Lingé -
- Liniez - Liniez
- Lizeray - Lizeray
C'est en 1118 qu'Évrard, doyen d'Issoudun fait don de l'Ecclesia Sancti Martini de Lizeriaco à l'abbaye de Notre-Dame de cette même paroisse d'Issoudun. Le XII° siècle nosu signale aussi un Limerai, puis l'existence d'un Radulfus de Lizeraio pour l'an 1164 pour nous signaler une Parrochai de Lizeray en l'an 1332.
Le suffixe -ac nous ferait pencher pour un anthroponyme.
Peut-être latin avec un Liberius ?
- Lourdoueix-saint-micheL - Lourdoueix-saint-micheL
- Lourouer-Saint-Laurent -
Lourouer-Saint-Laurent est attesté en 1249 avec un Decima de Oratorio retrouvé dans une liste de décimes berrichone. l'année 1621 nosu fait découvrir un Oratorio Sancti Laurentii nous montrant que cet oratoire primitif est placé sous le vocable de Saint Laurent bien que le pouillé et recensement de 1789 indique un Saint Pardon comme protecteur de la paroisse.
Lourouer dérive du latin Oratorium et désigne une chapelle de taille restreinte où l'on peu prier.
- Luant - Luant
- Lucay-Le-Libre - Lucay-Le-Libre
- Lucay-Le-maLe - Lucay-Le-maLe
- Lurais - Lurais
- Lureuil -
- Luzeret -
- Lye - Lye
- Lys-saint-georges - Lys-saint-georges
- Maillet - Maillet
- Malicornay - Malicornay
- Maron - Maron
- Martizay -
- Mauvières -
- Menetou-sur-nahon - Menetou-sur-nahon
- Menetreols-sous-vatan - Menetreols-sous-vatan
- Méobecq -
- Merigny - Merigny
- Mers-sur-indre - Mers-sur-indre
- Meunet-Planches - Meunet-Planches
- Meunet-sur-vatan - Meunet-sur-vatan
- Mézières-en-Brenne -
- Migné -
- Migny - Migny
- Montchevrier - Montchevrier
- Montgivray - Montgivray
- MontierchauMe - MontierchauMe
- Montipouret - Montipouret
- Montlevicq - Montlevicq
- Mosnay - Mosnay
- Mouhers - Mouhers
- Mouhet - Mouhet
- Moulins-sur-cephons - Moulins-sur-cephons
- Murs - Murs
- NeoNs-sur-creuse - NeoNs-sur-creuse
- Neret - Neret
- Neuillay-les-bois - Neuillay-les-bois
- Neuvy-Pailloux -
- Neuvy-Saint-Sépulchre -
Neuvy-Saint-Sépulchre s'appelait alors simplement Neuvy. Le financement de la construction d'une basilique ressemblant fortement à l'église du Saint Sépulcre de Jérusalem et consacrée à Saint Jacques le Majeur par trois chevaliers de retour de Terre Sainte vont lier le toponyme de Neuvy à celui du Saint-Sépulcre qui, à Neuvy s'écrira avec un h.
- NiherNe - NiherNe
- Nohant-Vic -
- Nuret-le-ferroN - Nuret-le-ferroN
- Obterre - Obterre
- Orsennes - Orsennes
- Orville - Orville
- Oulches - Oulches
- Palluau-sur-indre - Palluau-sur-indre
- Parnac - Parnac
- ParPecay - ParPecay
- Paudy - Paudy
- Paulnay - Paulnay
- Pellevoisin - Pellevoisin
- Perassay - Perassay
- Pommiers - Pommiers
- Poulaines - Poulaines
- Pouligny-notre-dame - Pouligny-notre-dame
- Pouligny-Saint-Martin -
- Pouligny-saint-Pierre - Pouligny-saint-Pierre
- Préaux - Préaux
- Preuilly-la-ville - Preuilly-la-ville
- Prissac - Prissac
- Pruniers - Pruniers
- RebouRsin - RebouRsin
- Reuilly - Reuilly
- RivaRennes - RivaRennes
- Rosnay - Rosnay
- Roussines - Roussines
- RouvRes-les-bois - RouvRes-les-bois
- Ruffec - Ruffec
- Sacierges-Saint-Martin -
- Saint-aigny - Saint-aigny
- Saint-aouStrille - Saint-aouStrille
- Saint-aout - Saint-aout
- Saint-Aubin - 36 -
- Saint-Benoît-du-Sault - Saint-Benoît-du-Sault
- Saint-chartier - Saint-chartier
- Saint-Christophe-en-Bazelle -
- Saint-chriStophe-en-boucherie -
- Saint-Civran -
- Saint-Cyran-du-Jambot -
- Saint-deniS-de-jouhet - Saint-deniS-de-jouhet
- Saint-florentin - Saint-florentin
- Saint-gaultier - Saint-gaultier
- Saint-genou - Saint-genou
- Saint-georgeS-Sur-arnon - Saint-georgeS-Sur-arnon
- Saint-Gilles -
- Saint-Hilaire-sur-Benaize -
- Saint-lactencin - Saint-lactencin
- Saint-Marcel - 36 -
- Saint-martin-de-lampS - Saint-martin-de-lampS
- Saint-maur - Saint-maur
- Saint-Médard - 36 -
- Saint-Michel-en-Brenne -
- Saint-pierre-de-jardS - Saint-pierre-de-jardS
- Saint-pierre-de-lampS - Saint-pierre-de-lampS
- Saint-Plantaire - Saint-Plantaire
- Saint-valentin - Saint-valentin
Sur la Tournemine, 455 habitants.— Apud Sanctum Va-
lentinum 1190; Parrochia Sancti Valentini, 1332 ; la
Cadoue, 1763.
1°La paroisse « Saint-Valentin, martyr dans le Berry »
dont l'église collégiale de Vatan possédait les reliques.
On croit qu'il a peut-être souffert le martyre avec les
saints Baïus et Thalassius à Issoudun, lors de l'invasion
des ariens Wisigoths sous la conduite d'Euric, vers 473.
Dépendait de l'abbaye de Notre-Dame d'Issoudun, dès
avant 1154. Dans la nef, autel de la Sainte-Vierge, autel
de Saint-Jean et de Saint-Fiacre.
- Sainte-Cécile - Sainte-Cécile
- Sainte-fauSte - Sainte-fauSte
- Sainte-gemme - Sainte-gemme
- Sainte-lizaigne - Sainte-lizaigne
- Sainte-Severe-Sur-indre - Sainte-Severe-Sur-indre
- Sarzay - Sarzay
- Sassierges-Saint-Germain -
- Saulnay - Saulnay
- SauzelleS - SauzelleS
- Sazeray - Sazeray
- Segry - Segry
- Selles-sur-Nahon -
Nous retrouvons Selles-sur-Nahon en l'an 1222 avec un Saelles puis en l'an 1303 avec un Celles qui nous permet de relier ce toponyme au cella latin.Cella, mot latin, signifiait petite chambre, petit logis, puis, rapidement, trouva un sens plus religieux en dedéfinissant un sanctuaire ou un petit temple. Les Chrétiens gardèrent cette signification pour spécifier une demeure d'anachorète, d'ermite, de tout petit monastère ou minuscule prieuré. Selles est une erreur liée au temps.
- Semblecay - Semblecay
- Souge - Souge
- Tendu - Tendu
- Thenay - Thenay
- TheveT-sainT-julien - TheveT-sainT-julien
- Thizay - Thizay
- Tilly - Tilly
- Tournon-Saint-Martin -
- TranzaulT - TranzaulT
Tranzault est attesté en 1212 sous la forme latine Ecclesia de Tremsals. Nous le retrouvons sous la forme Transsaulx en 1579, puis sous la forme Transault en 1621. 1648 voit un Transalibus.
- Urciers - Urciers
Urciers est attesté en 1212 sous la forme latine Utriaco, Ecclesia de Utriaco. Nous le trouvons aussiavec un Hurciers en 1492 et Heurcier en 1663 ou Urciacum et Urcy
Il s'agit de l'anthroponyme latin ou latinisé Ursus lié à la villa gallo-romaine qui devait exister à Urciers. Ursus signifie Ours mais peut provenir du celtique Arzh que l'on retrouve encore en breton contemporain sous cette forme. Le prénom Ours était très apprécié des celtes de l'époque et se retrouve dans des toponymes comme Arzano, Arz ou Arzon.
- Valencay - Valencay
- Varennes-sur-fouzon - Varennes-sur-fouzon
- Vatan - Vatan
- Velles - Velles
- VendœuVres - VendœuVres
- Verneuil-sur-igneraie - Verneuil-sur-igneraie
- Veuil - Veuil
- Vicq-exemplet - Vicq-exemplet
- Vicq-sur-nahon - Vicq-sur-nahon
- Vigoulant - Vigoulant
Vigoulant est attesté en 1093 dans un acte stipulant donation défintive de l'église de Vigoulant au prieuré de Saint Jean d'Aureil avec ce passage: sancto Johanni de Aurelio ecclesiam Vigoleni perpetuo possidendam ; Vigoulant y apparaît sous la forme latine Vigoleni.
Vigoulant pourrait dériver du latin vicus, village - ou Viculus, petit village.
- Vigoux - Vigoux
- Vijon - Vijon
Vijon est attesté tardivement car nous n'en trouvons trace qu'en 1621 dans une chronologie de l'archevêché de Bourges, sous la forme Vizionio ; nous retrouverons cette forme à l'identique en 1647 dans le pouillé de l'archevêché.
Le toponyme Vijon pourrait être rapproché de l'oïl vegen qui est l'occitan Vigan - village ; sous réserves.
- Villedieu-sur-indre - Villedieu-sur-indre
- Villegongis - Villegongis
- Villegouin - Villegouin
- Villentrois - Villentrois
- Villers-les-ormes - Villers-les-ormes
- Villiers - Villiers
- Vineuil - Vineuil
- Vouillon - Vouillon
⌘ Nos toponymes
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.