⌘ Indre-et-Loire: Étymologies et toponymes
⟾ Le département
Le département de l'Indre-et-Loire doit son toponyme aux deux rivières éponymes qui traversent son territoire. Le département de l'Indre-et-Loire a été créé le 4 mars 1790, comme la majorité de nos départements.
L'Indre prend sa source à Saint-Priest-la-Marche et rejoint la Loire après un parcours de 280 km. L'Indre arrose le Cher, et l'Indre. La Loire nait en Ardèche, sur le Mont Gerbier de Jonc, le Massif Central.
⟾ La langue locale: Le Tourangeau
La langue majoritairement parlée dans le département de l'Indre-et-Loire était le Tourangeau; langue du groupe d'Oïl dérivant donc du latin. Longtemps combattues par la République, nos langues et dialectes locaux ont beaucoup perdu de leurs locuteurs et sont largement supplantées par le Français. Il existe néanmoins de forts courants permettant un renouveau de nos langues locales et de nombreux jeunes se sont remis à apprendre et parler ces langues. Le succès, entre autre, des écoles bretonnes bilingues, dont les écoles Diwan en sont la partie la plus voyante, en est beau témoignage. La prise de conscience de certains hommes politiques locaux, l'aide de certaines régions et départements sont des soutiens indispensables à cette reconquête linguistique.
◎ Toponymes communaux
- Abilly - Abilly
Abilly nous est attesté au X° siècle sous la forme latine Vicaria Abiliacensis. Nous voyons aussi les formes Ecclesia de Abilliaco, de Abilleio, parochia Abiliacencis ou parochia de Abille au XI° siècle sur le cartulaire de l'Abbaye Notre-Dame de Noyer en Nouâtre.
Le cartulaire de l'archevêché de Tours nous présente un Abille et, l'année 1596, un Saint-Martin d'Abille.
- Ambillou - Ambillou
Ambillou nous est connu dès l'an 1077 avec un Parochia de Ambillo que nous retrouvons sous forme identique en 1108 dans une charte de l'Abbaye de Marmoutier, en Tours. Une Ecclesia de Ambillo, en 1143, puis Ambilleium, Ambiliacum, Ambilo des années 1215 et 1230, dans plusieurs chartes de l'Abbaye de Saint Julien, nous donnent d'autres formes latines de ce toponyme.
- Amboise - Amboise
Amboise est attesté au V° siècle avec un Vicus Ambatiensis; nous le retrouvons cité dans les dialogues sur les vertus de Saint Martin de Sulpice-Sévère. Nous retrouvons ce toponyme, toujours au V° siècle, sous la forme Ambasciacum puis Ambasiensis vicus et Ambaciacum oppidum au VI° siècle.
Nous pourrions le rapprocher de Ambons, commune bretonne.
- Anché - 37 -
Anché est attesté vers l'an 1030 dans le recueil des titres de l'abbaye de Marmoutier qui signale l'existence d'une Capella anscherii. Nous retrouvons un Alodum de Anchia en 1050 puis un Parochia ecclesiae Anchiae, prope fluvium Vosdoe en 1103.
Ce toponyme semble dériver de l'anthroponyme germanique Anscher.
- Antogny-le-Tillac - Antogny-le-Tillac
Antogny-le-Tillac est attesté dans une charte de Dagobert et se retrouve dans cette phrase Antigniacus, super Vigennam, in pago Turonico; nous étions en l'an 638.
Tout comme de multiples toponymes proches, Antogny dérive du gentilice gallo-romain Antonius qui fut bien apprécié en son temps.
- Artannes-sur-Indre - Artannes-sur-Indre
Le cartulaire de l'abbaye de Noyers nous renseigne sur les premières appellations connues de la commune d'Artannes-sur-Indre et nous y retrouvons ce toponyme sous la forme Artenna en 1102. Les XIII° et XIV° siècles verront des Arthana ou Arthanna. C'est dans le cartulaire de Commery que nous découvrons les premiers Arthannes qui perdront leur H avec les ans.
Le 3 décembre 1936, la commune d'Artannes deviendra Artannes-sur-Indre.
- Assay - Assay
Assay dérive d'un anthroponyme gallo-romain, Accius.
Il s'agit fort probablement du nom d'un des premiers propriétaires du domaine rural originel présent sur le territoire communal.
- Athée-sur-Cher - Athée-sur-Cher
Athée-sur-Cher est attesté au XII° siècle sous la forme Athies et Atheoe et se retrouve dans le cartulaire de l'archevêché de Tours.
Il semblerait que ce toponyme dérive du gaulois Attegia- hutte.
- Autrèche -
Autrèche est attesté dans une charte de Charles Le Gros au IX° siècle; nous le trouvons sous la forme latine Altirpium. Au XII°, XIII° et XIV° siècle, nous trouvons des Autrèche, Austrechia, Austregia, Astrèche.
L'origine et signification de ce toponyme reste obscure.
- Auzouer-en-Touraine - Auzouer-en-Touraine
Auzouer-en-Touraine est attesté dans une charte de l'abbaye de Gastines en 1265 avec une Parochia de Oratorio que nous retrouvons aussi en 1271. Le Cartulaire de l'Archevêché de Tours nous laisse découvrir un Ozouer en 1335.
Auzouer-en-Touraine dérive du latin Oratorio - Oratoire; sans doute un lieu de culte primitif ayant, par ses caractéristiques, laissé son nom à ces lieux.
- Avoine - Avoine
Avoine est attesté au XIII° siècle dans le cartulaire de l'archevêché de Tours et nous le retrouvons sous la forme latine Parochi de Avenes sive de Avenis.
Avoine dériverait du radical celtique Aven et lierait donc ce toponyme à l'eau ou un milieu humide.
- Avon-les-Roches - Avon-les-Roches
- Avrillé-les-Ponceaux - Avrillé-les-Ponceaux
- Azay-le-Rideau - Azay-le-Rideau
Les plus anciennes traces écrites que nous ayons pu relever d'Azay-le-Rideau se situent en l'an 1010 sous la forme Asiacus, citation que nous retrouvons dans le Sancta et Metropolitana ecclesia turonensis.
Cette forme est confirmée en l'an 1330 dans le Cartulaire de Cormery. Le Liber de Servis nous signale un villa de Azaio en l'an 1178 alors que nous avions lu un Asiacum oppidum peu avant.
- Azay-sur-Cher - Azay-sur-Cher
- Azay-sur-Indre - Azay-sur-Indre
- Balesmes -
- Ballan-Miré - Ballan-Miré
- Barrou - Barrou
- Beaulieu-lès-Loches - Beaulieu-lès-Loches
- Beaumont-en-Véron - Beaumont-en-Véron
C'est en 1022 que nous retrouvons trace de Beaumont-en-Véron sous la forme Bellus Mons.
La signification de ce toponyme est aisée à comprendre et signifie Beaumont !
- Beaumont-la-Ronce - Beaumont-la-Ronce
C'est en 1144 que nous retrouvons trace de Beaumont-la-Ronce sous la forme Ecclesia de Bellon Monte. La compréhension de ce toponyme ne pose aucun problème et, si dans cette citation il rappelle l'existence d'une paroisse originelle, il nous signifie que cette colline était appréciée et qualifiée de belle ; peut-être pour une raison d'exposition ou de vents.
- Beaumont-Village - Beaumont-Village
- Benais - Benais
- Berthenay - Berthenay
- Betz-le-Château - Betz-le-Château
- Bléré - Bléré
- Bossay-sur-Claise - Bossay-sur-Claise
- Bossée - Bossée
- Bourgueil - Bourgueil
- Bournan - Bournan
- Boussay - Boussay
- Braslou - Braslou
- Braye-sous-Faye - Braye-sous-Faye
- Braye-sur-Maulne - Braye-sur-Maulne
- Brèches - Brèches
- Bréhémont - Bréhémont
- Bridoré - Bridoré
- Brizay - Brizay
- Bueil-en-Touraine - Bueil-en-Touraine
- Candes-Saint-Martin - Candes-Saint-Martin
Candes-Saint-Martin est attesté au IV° siècle, pour la première fois connue dans les écrits, sous sa forme latine, et se retrouve avec un Condatensis Vicus, Candata. Nous le retrouvons en 1034 avec un Candalensis en 1063. 1088, dans le cartulaire de l'abbaye de Bourgueil, nous cite une Ecclesai Candatensis; le Saint-Martin est attesté en 1479 avec un Saint Martin de Cande et la commune de Candes deviendra Candes-Saint-Martin en 1949.
Ce toponyme est né de la position de Candes-Saint-Martin situé sur la confluence de la Vienne et de la Loire et Condate est un mot gaulois pour désigner un Confluent.
- Cangey - Cangey
Cangey est attesté en 1181 puis 1184 sous la forme latine Cangeium. une charte de l'abbaye de Fontaines-les-Blanches nous le fait découvrir sous la forme Cangi, Cangy en 1314, dans une charte de l'abbaye de Marmoutier. Si les cartes de Cassini nous le donne avec une forme Cangy, les cartes de l'état-major et divers écrits du XVII° et XVIII° siècle nous le donne toujours avec sa forme actuelle Cangey.
- Céré-la-Ronde - Céré-la-Ronde
Céré-la-Ronde est attesté au VI° siècle sous la forme Cerate et nous retrouvons des Cereium, Feodus de Cere, Parrochia de Cereio tout au long du XIII° siècle dans le cartulaire de l'archevêché de Tours. Ce toponyme dérive d'un anthroponyme gallo-romain Cerus; peut-être propriétaire d'un domaine gallo-romain originel.
- Cérelles - Cérelles
Une charte de Théodolon, archevêque de Tours, signale une Villa quae vocature Cersilla en 913. Ce même lieu est spécifié étant paroisse en 978 avec un Parochia Sanctus Petri Cersalis, puis Ecclesia Cersille en 1144 dans une bulle du pape Célestin III°. Ce toponyme dérive de Cersillius, tout comme pour la commune de Sarcelles, anthroponyme gallo-romain très probablement lié au nom du propriétaire d'un domaine gallo-romain originel situé en ces lieux.
- Chambon - Chambon
Chambon est attesté au IX° siècle dans le cartulaire de Cormery sous la forme Cambone. Nous le retrouvons dans le cartulaire de l'abbaye de la Merci-Dieu sous les formes Chambonium ou Campus bonus pour les années 1256 et 1264. Ce toponyme semble soit être un toponyme celtique, qu'il serait peut-être possible de rapprocher de Ambon, ou un toponyme pouvant signifier Champ cultivé. Il ne peut par contre aucunement signifier Champ bon.
- Chambourg-sur-Indre - Chambourg-sur-Indre
Chambourg-sur-Indre est attesté en 791 dans le cartulaire de l'abbaye de Cormery. Nous l'y retrouvons sous sa forme latine Condita Cambortensis puis, en 816 avec un Camborcum. Si Condate signale un confluent, peut-être celui du ruisseau de Châtre; Chambourg dérive du gaulois Cambo - courbe. L'observation de cartes permet de constater l'existence d'une courbe de l'Indre au niveau de laquelle se jette le ruisseau de Châtre.
- Chambray-lès-Tours - Chambray-lès-Tours
Chambray-les-Tours nous est attesté en 1243, date à laquelle le toponyme apparaît dans une charte de Saint Jean du Gray sous la forme latine Chamberium. 1262 et 1290 voient une Ecclesia de Chambererio. Les cartes de Cassini voient un Chambray bien actuel. Chambray-les-Tours est l'appellation officielle de la commune depuis 1918. Ce toponyme dérive de gentilice gallo-romain Cambarius; sans doute le nom du premier propriétaire d'un domaine gallo-romain présent sur ces lieux.
- Champigny-sur-Veude - Champigny-sur-Veude
Champigny-sur-Veude nous est attesté en 1080 puis en 1097 avec un Campaniacus. Nous le retrouvons en 1097 dans la phrase Parochia ecclesiae que dicitur Campaniacus. Ce toponyme dérive de l'anthroponyme gallo-romain Campanius, sans doute propriétaire d'un domaine gallo-romain ayant existé en ces lieux.
- Chançay - Chançay
- Chanceaux-près-Loches -
- Chanceaux-sur-Choisille -
- Channay-sur-Lathan - Channay-sur-Lathan
- Charentilly - Charentilly
- Chargé - Chargé
- Charnizay - Charnizay
- Château-la-Vallière - Château-la-Vallière
- Château-Renault - Château-Renault
- Chaumussay - Chaumussay
- Chaveignes - Chaveignes
- Chédigny - Chédigny
- Cheille - Cheille
- Chemillé-sur-Dême - Chemillé-sur-Dême
- Chemillé-sur-Indrois - Chemillé-sur-Indrois
- Chenonceaux - Chenonceaux
- Chezelles - Chezelles
- Chinon - Chinon
- Chisseaux - Chisseaux
- Chouzé-sur-Loire - Chouzé-sur-Loire
- Cigogne - Cigogne
- Cinais - Cinais
- Cinq-Mars-la-Pile - Cinq-Mars-la-Pile
- Ciran - Ciran
- Civray-de-Touraine - Civray-de-Touraine
- Civray-sur-Esves - Civray-sur-Esves
- Cléré-les-Pins - Cléré-les-Pins
- Continvoir - Continvoir
- Cormery - Cormery
- Couesmes - Couesmes
- Courcay - Courcay
- Courcelles-de-Touraine - Courcelles-de-Touraine
- Courcoué - Courcoué
- Couziers - Couziers
- Cravant-les-Côteaux - Cravant-les-Côteaux
- Crissay-sur-Manse - Crissay-sur-Manse
- Crotelles - Crotelles
- Crouzilles - Crouzilles
- Cussay - Cussay
- Dame-Marie-les-Bois - Dame-Marie-les-Bois
- Descartes - Descartes
- Dierre - Dierre
- Dolus-le-Sec - Dolus-le-Sec
- Drache - Drache
- Druye - Druye
- Épeigné-les-Bois - Épeigné-les-Bois
- Épeigné-sur-Dême - Épeigné-sur-Dême
- Esves-Le-Moutier - Esves-Le-Moutier
- Esvres - Esvres
- Faye-la-Vineuse - Faye-la-Vineuse
- Ferrière-Larçon - Ferrière-Larçon
- Ferrière-sur-Beaulieu - Ferriere-sur-Beaulieu
- Fondettes - Fondettes
- Francueil - Francueil
- Genillé - Genillé
- Gizeux - Gizeux
- Hommes - Hommes
L'évolution de nos toponymes au cours des ans est toujours passionante. La commune d'Hommes est assez étonnante car ce toponyme dérive de l'orme. En effet, au XVII° siècle, nous retrouvons un Houlmes dérivant directement de l'Ulmus latin signifiant Orme.
< Hommes et ses toponymes >
- Huismes - Huismes
- Ingrandes-de-Touraine -
- Jaulnay - Jaulnay
- Joué-les-Tours - Joué-les-Tours
- L'Île-Bouchard -
- La Celle-Guénand - La Celle-Guénand
- La Celle-Saint-Avant - La Celle-Saint-Avant
- La Chapelle-aux-Naux - La Chapelle-aux-Naux
- La Chapelle-Blanche-Saint-Martin - La Chapelle-Blanche-Saint-Martin
- La Chapelle-sur-Loire - La Chapelle-sur-Loire
- La Croix-en-Touraine - La Croix-en-Touraine
- La Ferrière - La Ferriere
- La Guerche - La Guerche
- La Membrolle-sur-Choisille -
- La Riche -
- La Roche-Clermault -
- La tour-saint-geLin - La tour-saint-geLin
- La viLLe-aux-dames - La viLLe-aux-dames
- Langeais - Langeais
- Larçay - Larçay
- Le Boulay - Le Boulay
- Le Grand-Pressigny - Le Grand-Pressigny
- Le Liège - Le Liège
- Le Louroux - Le Louroux
- Le Petit-Pressigny -
- Lémeré - Lémeré
- Lerné - Lerné
- Les Essards - Les Essards
- Les Hermites - Les Hermites
- Lignières-de-Touraine -
- Ligré - Ligré
- Ligueil -
- Limeray - Limeray
- Loche-sur-Indrois -
- Loches - Loches
- Louans - Louans
- Louestault -
- Lublé -
- Lussault-sur-Loire -
- Luynes - Luynes
En 1619, le seigneur de Maillé, devint Duc de Luynes par décret royal. Il n'en fallut pas plus pour que le toponyme originel, Maillé, se transformasse en ce Luynes qui est toujours d'actualité.
Maillé est attesté avec cette citation Gauzbertus videtur tenere castrum Malliacense qui est donation faite par Gelduin de Saumur au bénéfice de Gauzbert, qui deviendra alors Gauzbert de Maillé premier du nom.
Ce toponyme dériverait de l'anthroponyme latin Mallius.
- Luzé - Luzé
- Luzillé - Luzillé
- Maillé - Maillé
- Manthelan - Manthelan
- Marçay - Marçay
- Marcé-sur-Esves -
- Marcilly-sur-Maulne - Marcilly-sur-Maulne
- Marcilly-sur-Vienne -
- Marigny-Marmande -
- Marray - Marray
- Mazières-de-Touraine -
- Mettray - Mettray
- Monnaie - Monnaie
- Montbazon - Montbazon
- Monthodon - Monthodon
- Montlouis-sur-Loire -
- Montrésor - Montrésor
- Montreuil-en-Touraine -
- Monts - Monts
- Morand - Morand
- Mosnes - Mosnes
- Mouzay - Mouzay
- Nazelles-Négron -
- Neuil - Neuil
- Neuillé-le-Lierre -
- Neuillé-Pont-Pierre -
- Neuilly-le-Brignon -
- Neuville-sur-Brenne -
- Neuvy-le-Roi -
- Noizay - Noizay
- Notre-Dame-d'Oé -
- Nouans-les-Fontaines -
- Nouâtre - Nouâtre
- Nouzilly - Nouzilly
- Noyant-de-Touraine -
- Orbigny - Orbigny
- Panzoult - Panzoult
- Parçay-Meslay -
- Parçay-sur-Vienne -
- Paulmy - Paulmy
- Pernay - Pernay
- Perrusson - Perrusson
- Pocé-sur-Cisse -
- Pont-de-Ruan -
- Ports - Ports
- Pouzay - Pouzay
- Preuilly-sur-Claise -
- Pussigny - Pussigny
- Razines - Razines
- Reignac-sur-Indre -
- Restigné - Restigné
- Reugny - Reugny
- Richelieu - Richelieu
- Rigny-Ussé -
- Rillé - Rillé
- Rilly-sur-Vienne -
- Rivarennes -
- Rivière -
- Rochecorbon -
- Rouziers-de-Touraine -
- Saché - Saché
- Saint-Antoine-du-Rocher -
- Saint-Aubin-le-Dépeint -
- Saint-Avertin -
- Saint-Bauld -
- Saint-Benoît-la-Forêt - Saint-Benoît-la-Forêt
- Saint-Branchs -
- Saint-Christophe-sur-le-Nais -
- Saint-Cyr-sur-Loire -
- Saint-Épain -
- Saint-Étienne-de-Chigny -
- Saint-Flovier -
- Saint-Génouph -
- Saint-Germain-sur-Vienne -
- Saint-Hippolyte -
- Saint-Jean-Saint-Germain -
- Saint-Laurent-de-Lin -
- Saint-Laurent-en-Gâtines -
- Saint-martin-le-beau - Saint-martin-le-beau
- Saint-Michel-sur-Loire -
- Saint-nicolaS-de-bourgueil - Saint-nicolaS-de-bourgueil
- Saint-nicolaS-deS-motetS - Saint-nicolaS-deS-motetS
- Saint-ouen-leS-vigneS - Saint-ouen-leS-vigneS
- Saint-paterne-raçan - Saint-paterne-raçan
- Saint-patrice - Saint-patrice
- Saint-Pierre-des-Corps -
- Saint-quentin-Sur-indroiS - Saint-quentin-Sur-indroiS
- Saint-règle - Saint-règle
- Saint-roch - Saint-roch
- Saint-Senoch - Saint-Senoch
- Sainte-Catherine-de-Fierbois -
- Sainte-Maure-de-Touraine - Sainte-Maure-de-Touraine
- Sainte-Radegonde-en-Touraine -
- Saunay - Saunay
- Savigné-Sur-lathan - Savigné-Sur-lathan
- Savigny-en-véron - Savigny-en-véron
- SavonnièreS - SavonniereS
- Sazilly - Sazilly
- Semblancay - Semblancay
- SennevièreS - SenneviereS
- SepmeS - SepmeS
- Seuilly - Seuilly
- Sonzay - Sonzay
- Sorigny - Sorigny
- Souvigné - Souvigné
- Souvigny-de-Touraine -
- Sublaines -
- Tauxigny - Tauxigny
- Tavant -
- Theneuil - Theneuil
- Thilouze - Thilouze
- Thizay - Thizay
- Tournon-sainT-pierre - Tournon-sainT-pierre
- Tours - Tours
- Trogues - Trogues
- Truyes - Truyes
- Vallères - Vallères
- Varennes - 37 -
- Veigne - Veigne
- Veretz - Veretz
- Verneuil-le-château - Verneuil-le-chateau
- Verneuil-sur-indre - Verneuil-sur-indre
- Vernou-sur-brenne - Vernou-sur-brenne
- Villaines-les-rochers - Villaines-les-rochers
- Villandry - Villandry
- Villebourg - Villebourg
- Villedomain - Villedomain
- Villedomer -
- Villeloin-coulange - Villeloin-coulange
- Villeperdue - Villeperdue
- Villiers-au-bouin - Villiers-au-bouin
- Vou -
- Vouvray -
- Yzeures-sur-Creuse -
⌘ Nos toponymes
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.