■ Terrible explosion
Hennebont, 25 mai - Un autre ouvrier, un jeune homme de 16 ou 17 ans, qui travaillait à quelques distances, a été atteint et a eu un bras emporté par un éclat.
On a transporté le malheureux Gaudin, dans un état pitoyable, à l'hôpital d'Hennebont, où, malgré les soins les plus empressés, il a succcombé le lendemain. Il était marié et laisse deux enfants en bas-âge.
LE COURRIER DES CAMPAGNES - 26 mai 1872
■ Malveillance à Hennebont
Hennebont, 10 décembre - Il paraît que les fêtes organisées à Hennebont pour l'inauguration de la lumière électrique, ne sont pas du goût de tout le monde. Dans le but évident d'empêcher la réussite de l'éclairage, et pour jeter le trouble dans la fête de la nuit, de stupides chenapans ont à deux reprises différentes, coupé les fils conducteurs. Nous espérons que ce haut-fait qui doit avoir procuré une douce satisfaction à ses auteurs, sera couronné comme il le mérite.
L'INDÉPENDANT DE BRETAGNE - 15 décembre 1889
■ Un grave accident à Hennebont
Hennebont, 20 mai - Un grave accident est arrivé samedi dernier, vers deux-heures de l'après-midi, à l'usine de l'Abbaye, près d'Hennebont. Un ouvrier du nom de Gaudin était occupé à décharger un obus acheté avec de la ferraille. Ne pouvant parvenir à faire tourner la vis qui ferme la cheminée de l'obus, il prit un marteau et frappa imprudemment le projectile avec un poinçon. Tout à coup, une explosion formidable se fit entendre, et le malheureux ouvrier fut littéralement haché par les éclats d'obus.
LE COURRIER DES CAMPAGNES - 26 mai 1872
■ Vol
Hennebont, 9 janvier - M. Lestréhan, couvreur à Hennebont, s'est plaint d'avoir été victime d'un vol de lapins dans la nuit de dimanche à lundi.
L'ACTION RÉPUBLICAINE DU MORBIHAN - 10 janvier 1909
■ Attaque mortelle
Hennebont, 22 janvier - Un homme dont nous ignorons le nom a été assommé mardi soir à hennebont, sous un réverbère. Il est mort sur le coup. On ne connait encore ni l'auteur ni les motifs de cet assassinat ; ce serait sans doute une raison pour remplacer au plus tôt le commissaire de police d'Hennebont qui est mort il y a déja cinq semaines.
L'ABEILLE DE LORIENT - 23 janvier 1842
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !