■ Assassinat
Chaneins, 22 mars - Un jeune homme, licencié en droit, âgé de 22 ans, dans un accès de folie, a déchargé un pistolet chargé de deux chevrotines sur sa mère. Elles l’ont atteinte au bras. Il a pris la fuite. M. le juge d’instruction, le procureur du Roi et la gendarmerie sont sur les lieux pour commencer l’instruction. Un frère du jeune homme a déjà été enfermé comme fou dans une maison de santé.
COURRIER DES THEÂTRES - 25 mars 1839
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !