⟾ La république
La République, dans ses frontières actuelles, est née le 1° janvier 1956 quand Finlande et URSS ont apaisé leurs relations. Ce jour, l'URSS cède le territoire de Porkkala à la Finlande qui, de son côté, s'engage à la neutralité et adhère à L'ONU ; la neutralité étant choix judicieux et souveraineté finlandaise toujours respectée par l'URSS et la Russie.
⟾ La population
Les russes représentent 82% de la population de la République ; les caréliens, formant 8%, sont suivis par les vespiens avec 3. Les autres peuples représentant tous moins de 1% de la population de la République.
La langue locale: Le Russe
Le russe est la langue officielle de la République de Carélie. C'est une langue indo-européenne appartenant au groupe des langues slaves orientales. Les russisants représentent 280 millions de personnes. Le russe utilise des caractères cyrilliques.
⟾ Les autres langues: Le Carélien, le Finnois, le Vespe
Bien que n'ayant pas le statut de langues d'état car elles n'utilisent pas un alphabet cyrillque, ces trois langues sont néanmoins protégées, enseignées et voient publications et programmes télévisuels.
⟾ Les religions: Orthodoxe majoritaire
La Chrétienté est largement majoritaire dans la République: orthodoxes, luthériens et catholiques. La République compte 194 organisations religieuses enregistrées et légales. La dernière enregistrée est le Conseil islamique des Musulmans de la République de Carélie. Les Vieux Croyants voient ici leur plus grande communauté de Fidèles.
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.