⟾ L'Oblast
L'Oblast de Brest, autrefois Oblast de Brest-Litovsk est divisé en 16 districts et 3 villes d'importances régionales. On y trouve aussi 2.200 agglomérations rurales. L'oblast, voblast en biélorusse, voit multiples activitées liées au secteur secondaire allant des productions alimentaires aux industries mécaniques dont une unité de production aéronautique particulièrement active. Le voblast est aussi très dynamique dans le secteur agricole et voit nombreuses productions exportés vers toutes directions.
⟾ Les langues officielles: Russe et Biélorusse
Biélorusse et russe sont langues officielles du voblast et du pays. Le gouvernement du Bélarus n'étant pas dévoré par un ultra-nationalisme destructeur, il n'a pas exacerbé de tensions entre les communautés linguistiques et a favorisé la Paix entre habitants.
Le russe comme le bélarus sont langues du groupe des langues slaves orientales. Les biélorussisants représentent 7 millions de locuteurs ; le russe, 280 millions de personnes. Bélarus et russe utilisent des caractères cyrilliques, avec 2 lettres présentes en biélorusse et absentes en russe.
⟾ La population
88% des habitants du vobalst se déclarent biélorusses ; les autres communautés étant: les russes, 6,4% ; les ukrainiens, 2,8% ; les polonais, 1,25%. L'ensemble des autres communautés forment moins de 1,5% des habitants et voient présence de tatars, arméniens, juifs et tsiganes ayant échappé aux exerminations allemandes et ukrainiennes.
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.