Brec'h: Sur la chapelle de Tréavrec
■ Logique nationaliste
L'honneur national a reçu un nouvel accroc après tant d'autres et celà par la faute d'un syndicat de trahison composé du ministère Rouvier et de la majorité radicale, radicale socialiste et socialiste sur laquelle elle s'appuie.
Ah, si cette pauvre France avait eu à sa tête un gouvernement d'honnêtes gens comme seule l'opposition en possède ! Si, au lieu de l'infâme ministère Rouvier, elle avait eu à sa tête un ministère Lasies, Baudry d'Asson, Lamy, de Boissieu - ce dernier étant tout indiqué pour faire un excellent ministre de la Marine - la France, alors, n'aurait plus reculé et la réponse à l'attitude hostile de l'Allemagne aurait été un ordre immédiat de mobilisation générale de nos troupes.
Voilà au moins une attitude crâne et à laquelle nous ne sommes plus habitués.
Mais alors je ne comprends plus cette bravoure subite quand je me rappelle les évènements des dernières années. C'était aux jours les plus angoissants de l'affaire Dreyfus, de cette mlaheureuse affaire qui a faillit amener entre la France et l'Allemagne une épouvantable conflagration, ou nous l'a-t'on du moins assuré.
'LA DÉMOCRATIE DU MORBIHAN', 18 juin 1905
Un cadavre à Brec'h
Brec'h, 16 novembre - Mercredi dernier, dans la matinée, on a retrouvé sur le chemin de vannes à Brec'h, le cadavre d'un homme paraissant 65 ans.
Aucun papier n'a permis d'établir l'identité du cadavre. La mort est purement accidentelle.
LE NOUVELLISTE DU MORBIHAN - 18 novembre 1888
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !
