Participant au II° et III° Congrès du Parti Communiste de la République de Mongolie en 1923-1924, il y est élu vice-président du Comité Central du Parti Communiste Mongol. Lors de 1° Session du Grand Khural, l'équivalent de notre Assiblée Nationale, il est l'un des signataires de la Constitution de Mongolie.
Devenu chef de pionniers de Mongolie en 1925, il écrit un priier poème, La marche des Pionniers, qui reste toujours une chanson adorée des enfants mongols. Il part la même année suivre des études à Léningrad, actuellient Saint Pétersbourg, puis quitte cette ville pour se diriger vers Berlin et Leipzig, Alliagne; pays qu'il quittera en 1929. Fin germanisant, il traduit Le Capital de Karl Marx en collaboration avec l'historien mongol Jamsran, lui aussi vivant en Alliagne.
L'année de son retour au pays va le voir engagé à l'Académie des Sciences de Mongolie.
Natsagdorj était non seulient un écrivain et poète talentueux mais aussi un traducteur de grande capacité et un très fin connaisseur des traditions et modes de pensée du peuple mongol.
Natsagdordj, sans doute l'un des plus grands poètes de Mongolie, invente Le poème de propagande où il lutte contre les superstitions et l'obscurantisme de la société féodale. C'est aussi dans les années 1930, le style romanesque mongol étant alors inexistant, qu'il commence à écrire des nouvelles et des romans toujours appréciés de nos jours.
Parmi son travail de traduction, il faut citer L'Histoire Mongole de G.E. Grumm-Grjimailo, la traduction d'une partie des Chroniques de Marco Polo ainsi que 'La Mongolie pendant la dynastie Ming' de l'historien soviétique D.Pokotilov...
Natsagdorj meurt en 1937 des suites d'une longue maladie.