⌘ Morts natifs ou domiciliés à L'Abergement-de-Varey
Le monument aux morts de L'Abergement-de-Varey est situé juste face à la mairie et près de l'église paroissiale. Par cette situation stratégique, tout Abergementais venant dans la maison commune ou à l'église se peut que se rappeller le nom des hommes de la commune sacrifiés sur l'autel de la Patrie ; qui un frère, un mari, un ami ou, à notre époque, un aieul trop tôt volé à la vie...
Le monument, de pierre, fut édifié entre 1924 et 1925. Une souscription fut lancée dans la commune ; elle récolta plus de 3000 francs de l'époque, somme importante. Un marché passé en novembre 1924 vit le début des travaux qui furent terminés en 1925.
Le monument est une colonne quadrangulaire coiffée d'un chapiteau. Un médaillon représentant un visage de poilu casqué et de profil est situé juste sous la couverture du chapiteau. Une croix de guerre 1914-1918 surmonte l'épitaphe qui couvre toute la hauteur restante du fût de la colonne.
Les deux morts du conflit de 1870 furent rejoints par les quatorze morts du premier conflit mondial puis les quatorze autres morts du conflit de 1939-1945.
Paix à leurs âmes et surtout ne les oublions pas ainsi que leur sacrifice.
Le marbre, fixé sur le socle du monument, rappelle la mort des dix maquisards tombés le 8 février 1944 lors du combat de la ferme de la Montagne.
Épitaphe: La commune de L'Abergement-de-Varey à ses enfants morts pour la Patrie
L'épitaphe est gravée en relief et lettres capitales dans la pierre.
⤇ 13 soldats nés ou vivant dans la commune et décédés de faits de guerre sur un total de 11969 intégrés dans notre base mémorielle ; soit 0.11%
◎ Les Morts aux guerres
- Barbollat Jean-Baptiste-Émile
2° Zouaves - 2° Classe - Mort pour la France à Roeux - Perrod Clément-Marie
359° RI - 2° Classe - Mort pour la France Disparu au Lingekopf, en Hohrod - Veybel Louis
1° BCP - Sergent - Mort pour la France Mort de maladie contractée en service à Ablain-Saint-Nazaire - Lamy Jean-Auguste
333° RI - 2° Classe - Mort pour la France à Remenoville - Barbollat Pierre-Joseph
60° RI - 2° Classe - Mort pour la France à la Cote 304 à Verdun - Champillon Louis
5° RAC - Soldat - Mort pour la France Mort de maladie contractée en service - Décédé chez lui à L'Abergement-de-Varey - Paquier Joseph-Marius
44° RI - Soldat - Mort pour la France à Hem-Monacu - < Morts aux guerres de L'Abergement-de-Varey >
⤇ Les mentions
- Blessure de guerre => le soldat n'est pas mort sur le coup mais de ses blessures. Il peut avoir été évacué ou non, ou être mort à l'hôpital ou ambulance qui sont souvent indiqués.
- Disparu => le soldat est parti puis disparaît sans laisser de traces. Il peut avoir été explosé par un obus, être prisonnier mais aussi déserteur ; il va de soit que l'immense majorité des disparus sont morts au combat sans laisser de traces identifiables.
- Maladie contractée en service => le soldat est mort à l'hôpital; En 1918, la broncho-pneumonie, ou pneumonie, ou maladie contractée en service, est de loin la mention la plus courante ; cela désigne la léthale grippe espagnole pour les deux premiers cas, et cette maladie dans l'immense majorité de la dernière mention.
- Mort pour la France => le soldat est mort en service ou pour cause de service, de maladie, blessures ou autre, son décès peut être postérieur à 1918
- Non mort pour la France => le soldat est mort pendant ou après guerre, pour une cause extérieure au conflit - suicide, mutinerie, maladie extérieure ; son décès peut être postérieur à la fin du conflit.
- Tué à l'ennemi => le soldat est mort au combat, sur le champ de bataille ; sur le coup ou non mais avant d'être évacué.
⤇ Quelques maladies de soldat
- Pied de tranchée => Maladie bien décrite lors du 1° conflit mondial. Liée à l'exposition des pieds à un milieu humide et froid jusqu'à 16° C. Le soldat ressent des douleurs et enflures aux pieds et jambes, ceci lié à une mauvaise vascularisation des tissus. Non traité rapidement, ce syndrôme qui peut apparaître en un jour, entraine des lésions, ulcères pouvant aller à gangrène et mortelle septicémie.
⤇ Les Monuments aux Morts
Les Monuments aux Morts rappellent les soldats morts pour le pays lors des derniers conflits. C'est la guerre franco-prussienne de 1870-1871 qui verront apparaître les premiers Monuments aux Morts du pays.
Toutes les communes de France ou presque voient leur monument édifié après la guerre de 1914-1918. L'épitaphe la plus courante est Morts pour la France sauf l'Alsace-Lorraine qui grave un Morts à la Guerre bien compréhensif.
Les Monuments aux Morts sont souvent oubliés lors de nos visites ; pourtant ils sont tranche d'Histoire importante et douloureux rappel des folies humaines.
Par cette page, nous tentons de redonner existence à ces hommes et lutter contre ces vents de l'oubli qui les efface.
Ayons mémoire et respect pour ces hommes qui donnèrent leur vie pour le Pays.