■ Tué sur la voie
Veynes, 18 décembre – Un homme d'équipe de la gare de Veynes, Jacob, 33 ans, a été coupé en deux en traversant la voie avec un chariot au moment où le train de Grenoble entrait en gare.
La mort a été instantanée.
LA CROIX - 20 décembre 1903
■ L'attentat de Veynes
Veynes, 20 mars – La Cour d'assises des Hautes-Alpes vient de juger l'affaire de l'attentat en chemin de fer, suivie de tentative de meurtre, commise par Alfred Bertrand, 20 ans, cheminot à la gare de Veynes, sur M. Jacques B., de Château-Queyras, dans la nuit de Noël.
Bertrand a été condamné aux travaux forcés à perpétuité.
LA CROIX - 23 mars 1923
■ Les boulangers en grêve
Veynes, 20 août – À Veynes, près de gap, les boulangers se sont mis en grêve pour protester contre la mauvaise qualité de la farine livrée par le Ravitaillement.
LE PETIT JOURNAL - 22 août 1920
■ Importante résolution des cheminots
Veynes, 13 mars – Les cheminots unitaires de Veynes, réunis le 5 mars en assemblée générale mensuelle, après avoir pris connaissance de la circulaire de la Fédération et entendu les explications du secrétaire du groupe orphelinat de leur syndicat sur la question des dettes de L'Huma envers l'orphelinat décident de prendre énergiquement la défense de L'Huma contre le conseil d'administration opportuniste et réformiste de l'orphelinat et décident, pour marquer le premier pas, de faire une collecte au bénéfice de L'Humanité.
Cette collecte a rapporté la somme de 50 francs.
L'ordre du jour fut voté à l'unanimité des 60 membres présents.
À la même réunion, un abonnement d'un an fut souscrit et d'autres camarades promirent de s'abonner aussi. Certainement ils tiendront parole.
Bravo les cheminots de Veynes
L'HUMANITÉ - 17 mars 1931
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !