Tréhorenteuc

Tréhorenteuc - Presse ancienne

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■   Tréhorenteuc: Presse ancienne

La presse du passé de la commune de Tréhorenteuc est bonne source pour connaître Tréhorenteuc

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.


Tréhorenteuc

trehorenteuc

  • FrançaisTréhorenteuc
  • BrezhonegTrec'horanteg
    ( Breton )
  • Population100
    Gentilétréhorentais
  • Superficie5,42 km²
  • Densité18.45 /km²
  • Latitude48° 1 '0" N°
    Longitude2° 17 '60" W°
  • Latitude48.016701°
    Longitude-2.283330°
  • Tréhorenteuc31 pages


Rue Bric et Brac

⌘ Tréhorenteuc: Presse ancienne

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Le Mont-Saint-Michel: Tombelaine vers 1910

■ Tribunal correctionnel

Tréhorenteuc, 8 décembre - François-Louis-Marie Coudé, 25 ans, laboureur à Tréhorenteuc, est condamné à 25 francs d'amende pour chasse sans permis.

L'ARVOR - 10 décembre 1895

TInfanticide à Tréhorenteuc

Tréhorenteuc, 18 novembre - Il y a huit jours, Ludivine Thébaud, âgée de 18 ans, habitant à Tréhorenteuc chez ses parents depuis son récent retour de Rennes, mettait au monde un enfant qu'elle fit immédiatement disparaître sous sa paillasse. Prévenue par la rumeur publique, la gendarmerie fit une enquête ; le parquet fait une seconde enquête. Ludivine Thébaud a été incarcérée à la prison de Rennes.

L'ARVOR - 22 novembre 1903

TPlainte à Tréhorenteuc

Tréhorenteuc, 20 décembre - Plainte a été déposée à la gendarmerie de Mauron par la femme Morin, née Hélène Lagrée, contre son mari, dont elle a, paraît-il à se plaindre des brutalités par trop excessives.

L'ARVOR - 28 décembre 1904

TTribunal correctionnel

Tréhorenteuc, 10 janvier - Le nommé François Morin, 37 ans, demeurant à Tréhorenteuc, se voit infliger une peine d'une mois de prison pour avoir trop souvent battu sa femme, née Hélène Lagrée.

L'ARVOR - 15 janvier 1905

TTribunal correctionnel

Tréhorenteuc, 9 mars - Yves Condé, cultivateur à Tréhorenteuc, 32 ans, François Condé, son cousin, François Marcadé, 33 ans, menuisier, demeurant au Bois-de-la-Roche, commune de Néant-sur-Yvel, sont accusés d'avoir soustrait dix faisans et dix lapins dans la basse-cour du château du Bois-de-la-Roche, appartenant à Mme Veuve Bossard.
Anne Robert, femme Morin, 46 ans, ménagère et débitante de boissons à Tréhorenteuc, est accusée d'avoir recelé un faisan et quatre lapins provenant de ce vol.
Le préjudice n'est évalué qu'à cent francs il est vrai, mais les trois principaux accusés ont pénétré dans l'enclos du château du Bois-de-la-Roche avec escalade et ont commis l'effraction intérieure de huit portes de poulailler, pendant que l'un d'eux, François Condé, faisait le guet armé de son fusil.
Quatre témoins sont entendus dans cette affaire.
Yves Condé, François Condé, François Marcadé et la femme Morin sont acquittés.

L'ARVOR - 11 mars 1906

TBretons, parisiens et cochons

Pour M. Josset, dessinateur de La Vie Drôle
Monsieur Alphonse Allais est un fumiste de premier ordre, c'est convenu, et je me plaisais à reconnaître ici son talent de blagueur incomparable. Le Figaro le disait l'autre jour, 2 ou 3 fois par semaine, je m'en paye une tranche de l'Alphonse.
Cependant, s'il est bon pour les rigolards du genre humain d'être fumistes, il faut du moins savoir limiter ses farces, car celle dont je vais vous parler est véritablement trop forte.
Je veux bien que ce ne soit pas Monsieur Alphonse Allais qui l'ait élucubrée, en tout cas c'est un de ses collaborateurs, M Josset, une espèce de dessinateur qui ne sait seulement pas comment dessiner une hure de porc, qui nous insulte nous Bretons, dans le numéro du 28 décembre de la Vie Drôle (directeur: Alphonse)
Véritablement, il est temps - et c'est le devoir de toutes les revues d'Armor de le faire - de se révolter contre les ignominies que les journaux parisiens élaborent sur notre chère province. Je ne veux point parler, naturellement, des grandes feuilles littéraires, Le Journal par exemple, qui compte parmi ses collaborateurs François Coppée, si grand admirateur de la Bretagne.
Je veux dire Le petit Journal et ses acolytes. Le dessin de la Vie Drôle qui vient tant de nous exaspérer mes amis du Biniou, du Nouvelliste et moi est intitulée Armor ; il n'y avait plus qu'à mettre Johel devant. La légende du dessin est celle-ci - tous les Bretons qui me liront bondiront à coup sûr.
Les Bretons et les Cochons couchent et mangent ensemble - Faut-il que les cochons soient sales !

Peut-on trouver quelque chose de plus absurde ?
Messieurs les esprits délicats et fins de la Vie Drôle vous pouviez trouver quelque chose de plus spirituel.
Il n'y a pas que les Bretons qui soient des porcs !
Je connais nombre de fils d'Armor qui n'ont aucune accointance avec la race porcine ; vous devez les connaître aussi bien que moi: Jules Simon, Victor Massé, Auguste Brizeux, Hypolyte Bisson, Charles Le Goffic, Anatole Le Braz, Pierre-Maïel, Ernest Renan, l'amiral Willaumez, Zénaïde Fleuriot, etc, etc, etc...
Dans certains fins fonds de la Bretagne, il y a des paysans qui, faute de place et faute d'argent, sont obligés de coucher dans la pièce contigüe à l'écurie où se trouvent leurs bestiaux. Très Bien. Mais prenons donc le quartier Mouffetard, ô Parigos ! Il est propre celui-là n'est-ce-pas ?
Ici, ce n'est plus la plupart du temps le fruit de la misère mais bien celle de la paresse et de la débauche tandis que les paysans bretons, qui mangent et dorment avec leurs cochons, travaillent du matin au soir sans discontinuer pour gagner à peine de quoi vivre ; tandis qu'un tas de misères parisiennes sont le fruit de la rossarderie.
Nos paysans ont un mérite incomparable et vos pauvres ont à leur actif plusieurs tickets de correctionnelle.

LE NOUVELLISTE DU MORBIHAN - 04 janvier 1894

⌘ Presse ancienne

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !