■ Le Monténégro déclare la guerre à la Turquie
C'est le petit état du Monténégro qui a déclanché le mouvement. Mardi dernier, M. Plamentaz, chargé d'affaires du Monténégro à Contantinople, a remis au gouvernement turc la note de déclaration de guerre ainsi conçue:
- "Le Monténégro regrette que le Monténégro ait épuisé inutilement tous les moyens amicaux de régler a l'amiable les nombreux malentendus et conflits qui se renouvellent constamment avec l'Empire Ottoman. Conformément à l'autorisation du Roi Nicolas, j'ai l'honneur de vous informer que je partirai aujourd'hui. Le gouvernement du Monténégro cesse tous rapports avec l'Empire Ottoman laissant au sort des armes des Monténégrins la reconnaissance de ses droits et des droits méconnus par ses frères de l'Empire Ottoman depuis des siècles. Je quitte Contantinople. Le gouvernement royal donnera ses passeports au représentant ottoman à Céttigné."
Signé: PLAMENTAZ
>LE MORBIHAN, 13 octobre 1912
Un violent arrêté
Tréal, 17 mars - La gendarmerie de La Gacilly a procédé à l'arrestation de Pierre le Cadic de Tréal, âgé de 19 ans, qui, dimanche dernier, a porté des coups et fait des blessures à M. Jean Rolland du Cleu en Tréal.
L'OUEST RÉPUBLICAIN - 19 mars 1922
Voisin pas commode
Tréal, 7 juillet - Le tondeur Jean-Louis Rollo, furieux d'avoir eu une partie de sa récolte détruite par les vaches de sa voisine, la dame Fontaine, née Jeann Pirée, a frappé celle-çci, du moins le prétend-ell. Rollo nie. La gendarmerie fait une enquête.
L'OUEST RÉPUBLICAIN - 9 juillet 1922
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !