- 11h - Dernière messe.
- 2h - Vèpres suivies de la bénédiction du Saint-Sacrement et de la Procession.
Tous les offices seront chantés en plain-chant grégorien.
Nous aimons à espérer que les pèlerins, déjà si nombreux l'année dernière, seront plus nombreux cette année. Ils voudront prier pour notre Patrie, pour nos écoles, pour nos congrégations religieuses, l'auguste patronne de Bretagne, ils viendront honorer la Vierge Immaculée, aux pieds de celle qui en a été la mère glorieuse. C'est dans le sein de Sainte Anne que s'est accompli l'auguste mystère aui met en fêt l'univers catholique tout entier. L'honneur de Sainte Anne est d'avoir été la mère de Marie, et c'est de cet honneur qu'Elle s'est surtout réclamée dans ses apparitions à Nicolazic:
- Je suis Anne, Mère de Marie.
Mais cet honneur est d'autant plus considérable qu'elle a donné jour à son enfant sans lui communiquer la tache originelle. Sainte Anne a une part glorieuse dans le mystère de l'Immaculée Conception.
Les journaux de l'époque aussi usent de la réclame - maintenant notre publicité - pour boucler leurs budgets. Si vous le souhaitez, n'hésitez pas, entre autre, à acheter à la Librairie GALLES, à Vannes le livre de piété de la jeune fille par l'auteur des Paillettes d'or - 800 pages reliées - Basane: 3 francs, par la poste: 3 fr 40.
LA SEMAINE RELIGIEUSE DU DIOCÈSE DE VANNES - 05 mars 1904 -
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !