Roscoff

Roscoff - Presse ancienne

roscoff-2
 Roscoff: Batz et son phare...

Sponsor

roscoff
<Cliquez l'image>

■   Roscoff: Presse ancienne

La presse du passé de la commune de Roscoff est bonne source pour connaître Roscoff

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.


Roscoff

roscoff

  • FrançaisRoscoff
  • BrezhonegRosko
    ( Breton )
  • Population3 334
    GentiléRoscovites
  • Superficie6,19 km²
  • Densité538.61 /km²
  • Latitude48° 44 '34" N°
    Longitude3° 59 '8" W°
  • Latitude48.726144°
    Longitude-3.985559°


Rue Bric et Brac

⌘ Roscoff: Presse ancienne

roscoff-10
Roscoff: Début XX°: La route de Sainte Barbe

■ Divorce à Roscoff

Roscoff, 31 décembre - Vendredi dernier la curiosité générale était éveillée par l'annonce d'un événement inusité dans les annales chrétiennes et civilisées des paroisses.
Voici le fait : Une dame très honorable et trés célèbre de la localité comparaissait devant l'office civil de la commune, assistée de quelques délégués de Thémis, l'incorruptible, pour une cérémonie ultra-laïque. Ladite dame, se plaignant d'un joug insupportable, soupirait après sa liberté du temps jadis, et demandait de rompre les liens d'un bymen de longtemps temps contracté. La cérémonie terminée, l'heureuse affranchie, suivie d'un cortège, peu nombre il est vrai, regagna sa demeure sans tambours, ni trompettes, mais non accompagnée d'une sérénade plus bruyante qu'haïneuse et prolongée sur tout le parcours. C'était jour de jeune pour les chrétiens mais ici, c'est la religion nouvelle, table splendidement ornée, attendait la jeune démariée avec une élite peu nombre et convives plus ou moins exotiques. On dit que si le régal ne fut pas honnête vu qu'il n'était pas chrétien, rien ne manquait au festin, et personne, que je sache, ne troubla les agapes pendant qu'ils étaient en train de manger.

LE COURRIER DU FINISTÈRE - 3 janvier 1885

■ Cinq générations

Roscoff, 4 octobre - Il existe a Roscoff, Finistère, une famille où l'on applique vraisemblablement,de temps en temps, la phrase fameuse de Mme de Sévigné:
- Ma fille, va dire à ta fille que la fille de sa fille pleure.
En effet, cinq générations, habitant toutes ensemble, composent la famille Éhrie Tanguy, ainsi composée:
Enfant: Marie Le Mat, 1 mois ; Mère: Marie L'Hostin, 23 ans ; aïeules: Jeanne Mironnot, 42 ans, et Marie Menu, 50 ans ; bisaïeules: Henriette Guyader, 74 ans et Annette Guyader, 78 ans ; trisaïeule: Éhrie Tanguy, 93 ans.
Toutes ces femmes assistaient, le 1° septembre, dans l'église de Roscoff, au baptême de la petite Marie Le Mat, qui pleurait.

LE COURRIER DU FINISTÈRE - 6 octobre 1889

⌘ Presse ancienne

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !