Nous n'avions pas quinze ans que ses vers nous chantaient dans la mémoire : c'étaient les plus beaux, les plus frais, ceux qui procuraient à notre âme de jeune homme, presque d'enfant, la sensation que donne aux mains une feuille humide de rosée matinale.
Ainsi parlait Constantin Lecigne du poète breton Auguste Brizeux dont les vers auront marqué son époque.