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Loc-Brévalaire
Anecdote locale

Loprevaler

Loprevaler
( Loc-Brévalaire )
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Loc-Brévalaire

■ La nécropole de Kergroas

Le XIX° siècle fut période de grandes et multiples recherches archéologiques.

Au début du XIX°, quelques archéologues qui ne portaient pas encore ce nom, furent intrigués par un microtoponyme situé près du hameau de Kergroas, en Loc-Brévalaire. En effet, ce nom de Coz Kastell - Kastel Kozh donné à une parcelle les intriguait ; il y entreprirent des fouilles s'avérant rapidement bien intéressantes.

Le site vit premières fouilles dans les années 1840 puis un deuxième train fut réalisé vers 1880. Ces fouilles révélèrent la présence de cette villa gallo-romaine ainsi qu'une nécropole et multiples urnes funéraires attribuées aux gallo-romains dans le champ appelé Liorzh an Neu - Liors neud en français.



Loc-Brévalaire

Loc-Brévalaire
  • Français: Loc-Brévalaire
  • Breton: Loprevaler
    ( Brezhoneg )
  • Population: 210
    Gentilé: Brévalairiens
  • Superficie: 1,67 km²
    Densité: 125.75 /km²
  • Latitude: 48°33'17" N
    Longitude: 4°24'20" W
  • Latitude: 48.554741" N
    Longitude: -4.405649
  • pages: 24

⌘ La nécropole de Kergroas

En 1888, le Bulletin de la Société archéologique du Finistère éditait un article bien passionnant concernant les recherches réalisées près de Kergroas, sur une parcelle de terre appelée Coz castell - Kozh Kastel et sur une autre dénommée Liors-Neud - Liorzh an Neud. Nous vous partageons donc copie de cet article concernant la villa gallo-romaine et nécropole de Kergroas - ce qui expliquerait - peut-être, le nom de ce lieu au passé bien passionnant.

◎ La villa et la nécropole de Kergroaz

Loc-Brévalaire

Cadastre Napoléon - Année 1829

Dans la commune de Loc-Brévalaire - canton de Plabennec, auprès du village de Kergroas, a existé un vaste kastel romain, dans les champs appelés encore aujourd'hui Coz-Kastel (n° 443 du cadastre). Depuis quarante ans, nous en voyons extraire des fondations, sur une superficie de plus d'un hectare. Tout récemment, en faisant des fouilles plus profondes, on a découvert deux puits funéraires et une certaine quantité de vases remplis de cendre, sous des tas de cailloux.

Les vases sont tous en argile du pays.

Aux décombres étaient mêlés des débris de briques, de couleur rouge-jaunâtre, tirées d'un gisement inconnu dans le Léonnais ; nous n'avons trouvé sur aucune le nom du potier.

Au sud de ce Coz-Kastel, et à la distance de 400 mètres environ, en défonçant le terrain, pour faire un jardin, dans le champ appelé Liors-Neud - Liorzh an Neud (n° 431 du cadastre), nous avons eu la surprise de voir que nous fouillions une vraie nécropole romaine. Sur une superficie de vingt mètres de longueur, sur dix de largeur, on rencontrait, presque à chaque coup de pelle, une urne remplie de cendre. À côté de la nécropole, existe un puits funéraire, dont nous ignorons la profondeur ; la cendre est de couleur rosée. Au centre, était le foyer, destiné à la crémation. Le pavé était fait de pierres extraites de l'endroit, elles étaient restées rouges et, pour la plupart, on les voyait calcinées. Le foyer avait deux mètres de longueur et un mètre de largeur ; des briques de 7 à 8 centimètres garnissaient le contour.

Les briques et les urnes étaient en argile du pays.

Les fosses d'où on l'avait extraite sont à 800 mètres de Kergroas, et se voient encore à Lanngazan (n° 684, section B du cadastre de Plouvien). Le four où s'en faisait la cuisson était placé entre le n° 575 et le n° 576 du cadastre de cette même commune, section B. Nous avons vu, il y a dix-huit ans, démolir les derniers restes de ce four.

Le kastel de Kergroas, à un kilomètre de la voie romaine du Folgoët au Conquet, et à trois kilomètres de celle du Folgoët à l'Aber Ac'h - Aber Vrac'h, occupait un plateau très élevé qui donnait vue sur presque tout le pays au nord et à l'ouest, jusqu'à la mer ; à l'est et au sud,jusqu'aux monts d'Arré et Menez-Hom.