■ Des sans-gênes
Remarque publique à Monsieur Le Maire de Plœmeur
De nombreux habitants de Larmor nous prient d'être leur intervenant auprès des autorités compétentes pour protester contre le sans-gêne de certains baigneurs. En effet, chaque jour, que la plage soit à peu près déserte ou couverte de monde, des hommes et des femmes se déshabillent sur la grêve avec une désinvolture et une impudeur sans pareille, sans se préoccuper des familles qu'un spectacle aussi naturiste offusque à juste raison. Il y a pourtant un arrêté municipal du maire de Plœmeur qui interdit de se déshabiller sur la plage.
Pourquoi l'autorité ne le fait-elle pas observer ?
LE MORBIHANNAIS - 05 août 1900
Larmor-Plage n'était pas encore commune indépendante de Plœmeur
La sardine à Kernével
Larmor, 21 juin - On nous écrit de Kernével, le 19 juin 1872:
- La sardine a paru depuis quatre à cinq jours sur nos côtes. Le poisson qui n'est point encore abondant, est un peu gros pour la saison, ce qui ferait craindre, parait-il, quelque retard dans le passage régulier de nombreux bancs. Si le beau temps persiste, il est à espérer cependant que l'attente de nos pécheurs ne sera point vaine. Dieu le fasse dans l'intérêt de ces populations pour lesquelles la pèche est l'unique ressource !
LE FINISTÈRE - Mardi 28 juin 1872
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !