■ La taxe sur les portes et fenêtres
Lanester, 22 avril - Le Conseil municipal de Lanester a demandé, par délibération du 27 août 1909, que la taxe sur les portes et les fenêtres afférente à la population du chef-lieu soit la même que celle des autres agglomérations de la commune. Monsieur de Pluvié trouve cette répartition très équitable et l'a fait adopter par l'assemblée départementale.
L'ACTION BRETONNE - 14 mai 1910
Un enfant noyé
Lanester, 11 août - Un pénible accident s'est produit avant-hier à l'étang du Plessis en Lanester.
L'écolier, Georges Jenovet, âgé de 9 ans, se baigant avec ses petits camarades du côté de Kerfréhour. Tout à coup, une crampe le saisit et il coula. Ses compagnons, effrayés, coururent chercher du secours mais, quand le matelot-chauffeur Kersaoz fut arrivé à retirer le pauvre enfant, celui-ci avait rendu le dernier soupir.
L'ACTION BRETONNE - 12 août1910
Arrestation
Lanester, 7 novembre - La gendarmerie de Lorient a arrêté lundi à Lanester l'ouvrier menuisier Daroillon, âgé de 25 ans, qui venait de passer par Quimperlé, Quimper, Brest, et les mines de Courrières pour y chercher du travail.
Cet individu a parcouru le quartier des Chantiers et du Plessis ; une débitante des Chantiers, Mme Le Port, l'accuse de lui avoir dérobé une bouteille d'absinthe, une ménagère, Mme Le Mentec, de Penmané, d'avoir commis devant elle un outrage à la pudeur, en le jardinier Plunian, du Plessis, et le cultivateur Coguic de Perros se plaignant que cet ouvirier leur ait détaché des vaches qu'il conduisait hors de leur pâturage. L'enquête semble indiquer que le menuisier était ivre ce jour-là. Après interrogatoire au parquet, il a été écroué.
L'ACTION BRETONNE - 9 novembre 1910
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !