■ Démission de la Municipalité
Keryado, 20 mai -MM. Le Breton, maire, Rocher et Le Gal, adjoints, viennent d'adresser leur démission à M. le Préfet du Morbihan. des élections complémentaires auront lieu incessamment.
L'ACTION BRETONNE - 25 mai 1910
Une rue de Keryado porte le Pierre Le Breton; elle est proche de l'église Sainte Thérèse.
■ Bris de clôture
Keryado - Une information est ouverte contre un nommé Le Bras, peintre en bâtiment, qui, non content d'avoir cherché dispute à de paisibles consommateurs dans un café, a aussi brisé deux carreaux.
L'ACTION RÉPUBLICAINE DU MORBIHAN - 10 janvier 1909
■ Syndicat agricole
Keryado - La réunion générale des syndicats agricoles de Lorient, Keryado et Plœumeur, aura lieu à Keryado, salle de l'école, le 10 janvier, à 9 heures du matin.
Monsieur Hidoux, professeur d'agriculture, fera une conférence sur la fumure des petits pois.
L'ACTION RÉPUBLICAINE DU MORBIHAN - 10 janvier 1909
■ L'attaque de la poudrière
Keryado, 25 août - Hier soir, vers 11 heures, au moment même où la gendarmerie de Kérentrech était mise en alerte par une patrouille signalant un rassemblement considérable de manifestants à Keryado, une attaque était dirigée contre la poudrière sise près de la place du Morbihan.
Une quinzaine d'individus, après avoir escaladé les remparts, avaient, en rampant, tenté de surprendre la sentinelle du 62° de ligne; mais, détail qu'ils ignoraient, ce dernier était en communication par une sonnerie électrique avec le poste d'infanterie, et, pendant qu'une forte patrouille accourait à l'appel du factionnaire, ce dernier faisait lui-même les sommations réglementaires.
Les individus s'enfuirent alors vers le Scorff qu'ils traversèrent dans une barque.
LA CROIX - 06 septembre 1904
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !