■ Kerlaz gagnant !
Kerlaz, 17 décembre - Les Gâs de Kerlaz ont battu les Goélands de Pouldavid. Le coup d'envoi est à Poulvadid. Kerlaz intercepte et descend rapidement. Boussard botte très dur et c'est le premier but. Il n'y a que 4 minutes de jeu. Kerlaz dominera toujours et réussira encore 5 autres buts avant le repos. En seconde mi-temps, le jeu sera moins vite. Les Goélands semblent fatigués, et Les Gâs ayant 6 points d'avance ne donneront pas à fond. Sur la fin, Pouldavid veut se ressaisir, voulant sauver l'honneur. Un penalty est sifflé contre Kerlaz que l'avant-centre pouldaviste botte volontairement dehors. En cette seconde mi-temps, les Gàs rentreront encore 2 buts et la fin arrive sur le score de 8-0 en faveur des Gas de Kerlaz.
La partie fut peu intéressante à cause de la trop nette supériorité de Kerlaz.
Belle partie du goal pouldavlste qui évita à son club un score bien plus élevé.
L'OUEST-ÉCLAIR - 18 décembre 1929
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !