Étoile-Saint-Cyrice, en vivaro-alpin Estela-Sant-Cirici, est né de la réunion des hameaux d'Étoile et de Saint-Cyrice.
En 1075, le Cartulaire de Saint Victor signale Étoile sous son nom latin Stela, que l'on retrouve en 1085 avec un Stella, puis dans les archives du Dauphiné sous castrum de Stella au XIII° siècle.
Tenter de comprendre ce toponyme nous impose tout d'abord de passer par l'occitan, ou le provençal.
Considérer Étoile comme un astronyme est aisé et flatteur. Il n'est intellectuellement pas impossibe de considérer Stella comme symbolique chrétienne et l'Église Saint Cyrice montrant le chemin vers la lumière divine ; ce qui est envisageable au vu de la situation élevée de l'église Saint Cyrice et sous réserve d'une édification antérieure au hameau dit L'Étoile. Un toponyme définissant une caractéristique permettant de localiser le lieu aisément, nous émettrons des réserves à l'hypothèse laissant ce toponyme dériver du provençal Èsteu - écueil plutôt lié à un vocabulaire maritime nous semble-t-il.
Une troisième voie permettrait d'envisager cette Étoile comme rappel de croisement de multiples chemins, formant comme une étoile ; le comparatif se retrouve utilisé en multiples langues. Nous envisagerions alors ce croisement situé vers le talweg, entre Saint Cyrice et L'Étoile actuelle ; mais tout cela reste hypothèses.
Saint-Cyrice est attesté en 1173 dans le cartulaire du monastère de Durbon sous sa forme latine Sanctus Ciricius. Saint Cyrice, plus connu sous l'appellation Saint Cyr, est le plus jeune martyr chrétien connu. Sa mère, Sainte Julitte, refusant d'abjurer sa foi sous le règne de Dioclétien, fut condamnée au martyr. Le jeune Cyr, âgé de trois ou quatre ans, refusant de quitter sa mère malgré les amadouements du gouverneur et affirmant être chrétien, le gouverneur, excédé, lui explosa la tête contre les marches du tribunal.