Dourlers

Légende locale

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■ Possédé d'Abrahel...

À Dourlers ou ailleurs, elle eut son heure de gloire et, lors des veillées, anima certainement les soirées.

Le conteur n'hésitait pas à se lancer dans des improvisations, il brodait, déformait, virevoletait au gré de son imagination pour créer un spectacle unique.

Assis près de la cheminée, jetant des herbes au feu, il faisait naître des flammes colorées et parfumées ; créant son et lumières d'antan, il y rajoutait les parfums.

Passant à Dourlers, vous vous souviendrez peut-être de cette légende.


Dourlers

dourlers

  • FrançaisDourlers
  • Population500
    Gentilé
  • Superficie8,74 km²
  • Densité57.21 /km²
  • Latitude50° 10 '0" N°
    Longitude3° 56 '60" E°
  • Latitude50.166698°
    Longitude3.933330°
  • Dourlers17 pages


Rue Bric et Brac

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Sukhbaatar (district): Année 1969: Le château au parc Nairamdal (actuel Parc d'Attractions)

 ⌘ Les démons sont légions

Autrefois, quand l'enfer était réalité pour les esprits, le Démon, Roi des Enfers, avait cour et palais, ducs, marquis, autres comtes et armées organisées à sa disposition. Tous ces démons avaient nom, description, habillement et, souvent, prenaient apparence humaine pour tromper les Humains. Abrahel est un de ces démons qui prit l'apparence d'un succube en 1581. Il fut démasqué en terres de Limbourg après avoir provoqué bien des peines et tourments. Comme les démons se déplacent librement, il peut aussi se balader à Dourlers lors de votre séjour.

Nous souhaitions vous mettre en garde !

Abrahel
La pomme maudite

◎ Le pâtre tombe amoureux

Rapportée en 1581, dans le village de Dalhem, Pierron, méchant pâtre et bien que marié, tomba follement amoureux d'une jeune demoiselle, fille de ses voisins.

Un jour, Pierron, gardant ses vaches et plongé dans ses pensées amoureuses, vit la jeune fille convoitée passer, toute proche. Elle était si lumineuse, si brillante, si envoûtante qu'il lui déclara sa flamme. La frêle jeune fille lui promit d'y répondre positivement s'il se livrait à elle corps et âme et jurait de lui obéir en tout. Le pâtre ne refusa rien. Ayant perdu raison et fou de joie, il accepta tout, et même plus.

Peu de jours après, le jeune fille lui demanda gage d'Amour en sacrifiant son fils. Pierron, incapable de raison, accepta et la charmante jeune fille lui donna une pomme à faire manger à son fils ; ce que fit Pierron.

À peine croquée la pomme, l'enfant tomba raide mort. Le désespoir de la mère impressionna Pierron ; il s'empressa d'aller voir sa belle pour lui demander conseil et obtenir réconfort. La belle séduisante lui promit de rendre vie à l'enfant si le Pierron acceptait de se proterner à ses pieds pour lui rendre le culte d'adoration que l'on rendait à Dieu ; le pâtre accepta.

Comme l'avait promis la belle l'enfant revint à la vie au rythme où la belle se transforma pour redevenir l'horrible démon qu'elle était. Découvrant sa vraie nature de succube à Pierron elle lui donna aussi son vrai nom: Abrael. Pierron, terrifié, redoubla d'adoration et le succube se transforma pleinement.

En ces moments, à l'identique, le fils de Pierron revenait à la vie. On le frictionna, on le bichonna, le réchauffa, l'accompagnant de tendresses et l'enfant se remit à marcher, lentement mais sûrement. La mère se réjouissait mais, malgré les soins, le fils du Pierron restait faible, pâles, hâve, les yeux enfoncés dans leurs orbites ; il marchait lourdement, ce qui n'était le cas avant.

Au bout d'un an, l'enfant tomba brusquement, totalement mort, absolument mort. Un vent violent secoua l'intérieur de la maison puis le corps de l'enfant dégagea soudain une odeur pestilentielle, terrible, inssuportable, rappelant les égouts des Enfers. En pire !

Pour enlever le corps, il fallut utiliser des crocs de fer. Le corps fut enterré dans un champ. La fosse fut creusée au plus profond, si profond que la roche en fut atteinte. Sur le corps, on jeta des cendres encore brûlantes et du bois bien sec et en quantité pour éliminer les humeurs putrides et sataniques dégagées par le corps de l'enfant possédé d'un démon qui était autre que ce même Abrahel, le succube.