Cléden-Poher

Cléden-Poher - Presse ancienne

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■   Cléden-Poher: Presse ancienne

La presse du passé de la commune de Cléden-Poher est bonne source pour connaître Cléden-Poher

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.


Cléden-Poher

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  • FrançaisCléden-Poher
  • BrezhonegKledenn-Poc'hêr
    ( Breton )
  • Population1 100
    Gentiléclédinois
  • Superficie29,81 km²
  • Densité36.9 /km²
  • Latitude48° 14 '60" N°
    Longitude3° 40 '0" W°
  • Latitude48.233299°
    Longitude-3.666670°


Rue Bric et Brac

⌘ Cléden-Poher: Presse ancienne

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Aiguèze: Vue du château vers 1910

■ Trois sœurs périssent dans une rivière

Cléden-Poher, 20 février - Mercredi dernier, vers cinq heures du soir, une charrette appartenant à M. Roparz, cultivateur à Châteauneuf-du-Faou, conduite par la fille de ce dernier, âgée de 18 ans, et dans laquelle se trouvaient ses deux autres fillettes âgées de 5 et 3 ans, revenait du moulin à papier en Cléden-Poher et suivait l'allée qui conduit du Pont-Triffen au-dit moulin, en bordure de la rivière l'Aulne. Arrivé à un endroit où il n'existe pas de muretin séparant la voie charretière de la rivière et où le chemin était recouvert d'eau. Le cheval prit peur, fit un écart et la voiture roula dans l'Aulne, entraînant le cheval. Les trois jeunes filles furent projetées à l'eau.
Le courant étant très violent, par suite de la crue que subit le cours d'eau depuis quelques jours, entraina les malheureuses vers le canal, ainsi que le cheval et la voiture.
Les habitants de Pont-Triffen les ayant aperçues qui s'en allaient à la dérive tentèrent de porter secours aux fillettes. Mais la hauteur des eaux et l'impétuosité du courant rendaient impossible toute tentative. Bientôt les corps des jeunes filles disparurent ; la voiture et le cheval continuèrent seuls à flotter.
Après avoir franchi le déversoir de l'écluse de Pénity, ils furent arrêtés et ramenés sur la berge à environ 300 mètres en aval de cette écluse. Les roues et les brancards de la voiture étaient complètement brisés.
Il a été impossible de retrouver les cadavres des victimes. L'état des eaux ne permet d'ailleurs aucune recherche pour le moment. On a vu le cadavre de la fillette de 3 ans passer le déversoir de l'écluse de Pénity, mais il a ensuite disparu.

LA CROIX - 22 février 1915

TUne marchande d'étuis à cigarettes

Les agents ont mis en état d'arrestation une jeune femme qui avait trouvé un moyen très productif de gagner de l'argent... en pleurant.
Mise très simplement, avec coquetterie cependant, cette jeune femme abordait les messieurs assis devant la terrasse des grands cafés du boulevard et, la larme à l'oeil, racontait que sa mère était mourante, et que tout était vendu chez elle, sauf un étui à cigarettes dont elle ne pouvait se débarrasser, l'objet n'ayant pas de valeur.
Elle suppliait si bien et si langoureusement qu'on finissait toujours par lui donner un pièce de cinq francs en échange de l'étui, qui valait à peine cinquante centimes, et la jeune femme se retirait en appelant sur la tête de son bienfaiteur, toutes les bénédictions du ciel.
Les dupes étaient nombreuses car la jeune femme ne vivait, semble-t'il, que de cette industrie.
Cependant à force de courir les cafés, elle finit par s'adresser à un consommateur qui, connaissant déjà l'histoire de la mère mourante et de l'étui à cigarettes, n'hésita pas à faire arrêter l'impudente fille, malgré ses supplications et ses pleurs - véritables cette fois.
La perquisition, faite par le commisssaire de police au domicile de cette femme, a fait découvrir un lot d'étuis à cigarettes qui n'attendaient que le moment de jouer leur rôle.

LE GAULOIS - 17 mai 1882

⌘ Presse ancienne

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !