Cléden-Cap-Sizun

Cléden-Cap-Sizun - Presse ancienne

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■   Cléden-Cap-Sizun: Presse ancienne

La presse du passé de la commune de Cléden-Cap-Sizun est bonne source pour connaître Cléden-Cap-Sizun

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.


Cléden-Cap-Sizun

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  • FrançaisCléden-Cap-Sizun
  • BrezhonegKledenn-ar-C'hab
    ( Breton )
  • Population933
    GentiléClédinois
  • Superficie19,08 km²
  • Densité48.9 /km²
  • Latitude48° 3 '56" N°
    Longitude4° 39 '54" W°
  • Latitude48.048932°
    Longitude-4.648386°


Rue Bric et Brac

⌘ Cléden-Cap-Sizun: Presse ancienne

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Saint-Renan: Vue du bourg, début XX°

■ Les moniteurs sans brevet

Cléden-Cap-Sizun, 20 février - Légalité du rôle des moniteurs sans brevet ou simples auxiliaires dans les écoles libres voit seux arrêts de la Cour d'appel de Rennes.
On rencontre assez fréquemment des inspecteurs primaires et même des inspecteurs d'Académie qui sont persuadés ou feignent de l'être que la oi du 30 octobre 1886 sur l'enseignement primaire a supprimé les moniteurs sans brevet ou simples auxiliaires dans les écoles libres.
Aussi s'empressent-ils trop souvent lorsqu'ils trouvent une école privée où la directrice se fait aider par une auxiliaire sans brevet de dénoncer la fait au Parquet et de demander au tribunal correctionnel de faire application de l'article 40 de la loi précitée, qui n'est cependant pas applicable. (Voir Manuel des lois de l'enseignement primaire, par M. Le Provost de Launay, p. 16 et 17).
La jurisprudence est fixée là-dessus depuis longtemps. On trouve cependant parfois des tribunaux correctionnels pour condamner les directrices qui emploient des auxiliaires non brevetées.
Le tribunal de Quimper, ce 25 juillet 1925, avait condamné à 100 francs d'amende, pour ce fait, Mlle Marie Keroual, directrice de l'école privée de filles de Cléden-Cap-Sizun.
La 3° Chambre de la Cour d'appel de Rennes, par un arrêt du 11 octobre 1925, a réformé le jugement du tribunal de Quimper et acquitté la prévenue.
Cet arrêt de la Cour constate que l'emploi d'un auxiliaire non breveté comme moniteur pouvant faire la classe sous la surveillance et le contrôle du maître a été reconnu licite par le président du Conseil, ministre de l'Instruction Publique, lors de la discussion au Sénat de la loi sur l'enseignement primaire dans une séance du 2 avril 1881
L'arrêt détermine les signes distinctifs qui caractérisent le moniteur et l'adjoint muni du brevet pour le moniteur, la surveillance effective et constante du maître et la dépendance de son enseignement pour l'adjoint, l'indépendance complète de sa personne et de ses cours.
En fait, à Cléden, la classe de Mlle Le Barbier, monitrice, était séparée de celle de Mlle Midy, adjointe munie de son brevet, par une porte de communication constamment ouverte. Mlle Midy pouvait donc, à tout moment, voir, entendre et contrôler ce qui se passait dans la classe de Mlle Le Barbier, qu'elle tenait ainsi sous une surveillance effective et continue de son enseignement. Il paraît bien résulter, par ailleurs, des documents de la cause, qu'elle n'avait aucune initiative personnelle ni aucun programme indépendant et restait sous la direction constante de l'institutrice et que ce sont là les caractères du moniteur et non ceux de l'adjoint.
C'est pour ces motifs que la Cour d'appel de Rennes a acquitté Mlle Keroual.
Le même jour, dans une affaire identique, la même Cour d'appel a acquitté Mlle Troadec, condamnée en première instance à 100 francs d'amende. La classe de Mlle Troadec était séparée de celle de sa monitrice par une porte de communication toujours ouverte.
Ces deux jugements, conformes à une jurisprudence établie depuis longtemps, confirment la légalité de l'emploi dans les écoles libres de monitrices sans brevet, travaillant sous la surveillance de la directrice ou d'une adjointe brevetée.

LA CROIX - 26 février 1926

TLes restes de Paul Jones

Dans un hangar, rue granges-aux-belles à Paris, une équipe d'ouvriers creusent le sol pour retrouver un cercueil.
L'ambassade des États-Unis s'intéresse à ces recherches car la scépulture que l'on veut découvrir doit être celle d'un ami, d'un compagnon des luttes de La Fayette, l'amiral Paul Jones.
Les travaux ont amené au jour, dans l'après-midi d'hier, un cercueil de plomb recouvert d'une plaque de cuivre oxydée dont les inscriptions ont disparu, éfacées par le temps.
Mais on reconnaîtra aisément la dépouille de l'amiral, puisque Jones fut enseveli avec son épée, ses brevets et ses médailles.
Le cercueil sera transporté aujourd'hui à l'ambassade des États-Unis et ouvert en présence du représentant américain.

L'HUMANITÉ - 25 février 1905
Il s'agit de John-Paul JONES, marin, héros de l'Indépendance Américaine qui meurt à Paris en juillet 1792

TUn cadavre sur la côte

Cléden-Cap-Sizun, 3 janvier - De jeunes pâtres ont découvert dans une crique près de Lesugar un cadavre dans un état en décomposition complète. Les jambes manquaient ainsi que le bras droit. Il est à peine besoin d'ajouter qu'il a été impossible d'établir l'identité de ces restes.

LE COURRIER DU FINISTÈRE - 25 février 1905

⌘ Presse ancienne

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !