■ Laugier, sacristain à Blégiers
À l'époque, être sacristain n'était pas bénévolat mais métier à part entière et l'homme était salarié par la paroisse et paroissiens qu'il servait. La rémunération du sacristain se négociait et contrat était signé ; parfois certains droits disparaissaient, d'autres apparaissaient mais, en moyenne, les rémunérations étaient stables.
Le sacristain de Blégiers, ancienne commune des Alpes-de-Haute-Provence, recut une compensation lui permettant revenus suffisants. En 1526, ses droits lui furent confirmés par contrat...
À l'époque, être sacristain n'était pas bénévolat mais métier à part entière et l'homme salarié par la paroisse et paroissiens qu'il servait.
La rémunération du sacristain se négociait et contrat était signé ; parfois certains droits disparaissaient, d'autres apparaissaient mais, en moyenne, les rémunérations étaient stables.
Au XV° siècle, une partie des prébendes écclésiastiques d'Heuzières-Mousteiret - situé semble-t-il à Peyroules, furent perdues et unies à celles du sacristain. Non alignées en 1476 avec les autres droits du chapitre sur Heuzières et leurs étaient encore allouées en 1506 ; date à laquelle ils vont passer à l'évêque de Dignes ; soit 120 florins-or par an en moyenne.
Le sacristain recut une compensation lui permettant de s'assurer revenus suffisants liés à sa charge. Peu avant l'année 1526, lui était confirmé des droits décimaux sur la prébende de Blégiers. L'acte d'arrentement, facturé 35 écus devant notaire, fixait la prébende du sieur sacristain, un certain Laugier, et consistait en la moitié du dixième du blé du lieu de Blégiers, ainsi que l'usage d'un bâtiment et petit jardin joignant au quartier du Bourg. Le tout valait en tout 450 livres de rente annuelle ; remunération largement suffisante pour vire décemment.