⌘ Morts natifs ou domiciliés à Barcillonnette
Le monument aux morts de Barcillonnette, comme grand nombre de monuments aux morts de France, est formé d'une obélisque portant le nom et prénom des hommes morts lors du premier conflit mondial. Ces noms sont gravés sur le marbre et incrustés dans le socle de l'obélisque surmontée d'un soldat montant la garde avec détermination. Les monuments aux morts marquent soit la douleur de ceux qui restent, soit l'héroisme, soit la mort douloureuse. Le monument aux morts de Barcillonnette reste neutre en montrant un soldat déterminé, qui ne reculera pas et qui garde le territoire.
Épitaphe: Le canton de Barcilonnette à ses enfants morts pour la Patrie ; 1914-1918
⤇ 11 soldats nés ou vivant dans la commune et décédés de faits de guerre sur un total de 11969 intégrés dans notre base mémorielle ; soit 0.09%
◎ Les Morts aux guerres
- Pipet Joseph-Alfred
157° RI - 2° Classe - Mort pour la France au combat du Linge à Orbey - Mathieu Adrien-Albert-Florian
116° RI - Sergent - Mort pour la France à Bras-sur-Meuse - Gra Célestin-Auguste
359° RI - Soldat - Mort pour la France à La Fontenelle, en Ban-de-Sapt - Pellenq Joachim-Marius-Gustave
357° RI - 2° Classe - Mort pour la France à l'ambulance alpine 2/75 du poste de Schluckmatt, en Stosswihr - Pascal Théodore-Juste-Marcel
275° RI - Sergent - Mort pour la France à Flirey - Marseille Jérémie-Marius
12° BCP - 2° Classe - Mort pour la France au Barrenkopf, en Soultzeren - Pipet Félicien-Auguste
157° RI - 2° Classe - Mort pour la France à Le Ménil - 88 - < Morts aux guerres de Barcillonnette >
⤇ Les mentions
- Blessure de guerre => le soldat n'est pas mort sur le coup mais de ses blessures. Il peut avoir été évacué ou non, ou être mort à l'hôpital ou ambulance qui sont souvent indiqués.
- Disparu => le soldat est parti puis disparaît sans laisser de traces. Il peut avoir été explosé par un obus, être prisonnier mais aussi déserteur ; il va de soit que l'immense majorité des disparus sont morts au combat sans laisser de traces identifiables.
- Maladie contractée en service => le soldat est mort à l'hôpital; En 1918, la broncho-pneumonie, ou pneumonie, ou maladie contractée en service, est de loin la mention la plus courante ; cela désigne la léthale grippe espagnole pour les deux premiers cas, et cette maladie dans l'immense majorité de la dernière mention.
- Mort pour la France => le soldat est mort en service ou pour cause de service, de maladie, blessures ou autre, son décès peut être postérieur à 1918
- Non mort pour la France => le soldat est mort pendant ou après guerre, pour une cause extérieure au conflit - suicide, mutinerie, maladie extérieure ; son décès peut être postérieur à la fin du conflit.
- Tué à l'ennemi => le soldat est mort au combat, sur le champ de bataille ; sur le coup ou non mais avant d'être évacué.
⤇ Quelques maladies de soldat
- Pied de tranchée => Maladie bien décrite lors du 1° conflit mondial. Liée à l'exposition des pieds à un milieu humide et froid jusqu'à 16° C. Le soldat ressent des douleurs et enflures aux pieds et jambes, ceci lié à une mauvaise vascularisation des tissus. Non traité rapidement, ce syndrôme qui peut apparaître en un jour, entraine des lésions, ulcères pouvant aller à gangrène et mortelle septicémie.
⤇ Les Monuments aux Morts
Les Monuments aux Morts rappellent les soldats morts pour le pays lors des derniers conflits. C'est la guerre franco-prussienne de 1870-1871 qui verront apparaître les premiers Monuments aux Morts du pays.
Toutes les communes de France ou presque voient leur monument édifié après la guerre de 1914-1918. L'épitaphe la plus courante est Morts pour la France sauf l'Alsace-Lorraine qui grave un Morts à la Guerre bien compréhensif.
Les Monuments aux Morts sont souvent oubliés lors de nos visites ; pourtant ils sont tranche d'Histoire importante et douloureux rappel des folies humaines.
Par cette page, nous tentons de redonner existence à ces hommes et lutter contre ces vents de l'oubli qui les efface.
Ayons mémoire et respect pour ces hommes qui donnèrent leur vie pour le Pays.