⌘ Morts natifs ou domiciliés à Arzal
83 noms s'alignent sur le Monument aux morts d'Arzal. Il fut édifié au centre du cimetière et permettait ainsi aux décédés de la commune de reposer - du moins en pensée, parmi les leurs, au coeur de cette terre d'Arzal qui les avait vu naître.
Sur un fût de granit, une plaque ornée d'une croix porte l'épitaphe. De chaque côté de la croix; les dates fatidiques: 1914 d'un côté, 1918 de l'autre. Chaque flanc accueille les noms des 83 morts d'Arzal sur des plaques métalliques. La base accueille une croix portant crucifix. Un rameau de palme nous rappelle les honneurs et le respect que l'on doit rendre à ces morts.
◎ Épitaphe: Aux enfants de Neuffontaines 1914-1918
⤇ 30 soldats nés ou vivant dans la commune et décédés de faits de guerre sur un total de 12061 intégrés dans notre base mémorielle ; soit 0.25%
◎ Les Morts aux guerres
- Guyot Théophile Julien Marie
69° RI - 2° Classe - Mort pour la France à Ambleny - Guillotin Édouard François Marie
216° RI - Caporal - Mort pour la France à Vaux-devant-Damloup - Lalande Auguste Francois Marie
411° RI - 2° Classe - Mort pour la France par éclat d'obus aux tranchées du Mont-Doyen, en La Neuville-aux-Bois - Guillouzouic Joseph Marie
316° RI - 2° Classe - Mort pour la France à Villers-saint-genest - Friard Louis Léon
116° RI - 2° Classe - Mort pour la France à Bras-sur-Meuse - Dréno Eugène Jean François Marie
4° Zouaves - 2° Classe - Mort pour la France à Souain, en Souain-Perthes-lès-Hurlus - Guyot Édouard François Marie
18° BCP - 2° Classe - Mort pour la France à Sapigneul, en Cormicy - < Morts aux guerres de Arzal >
⤇ Les mentions
- Blessure de guerre => le soldat n'est pas mort sur le coup mais de ses blessures. Il peut avoir été évacué ou non, ou être mort à l'hôpital ou ambulance qui sont souvent indiqués.
- Disparu => le soldat est parti puis disparaît sans laisser de traces. Il peut avoir été explosé par un obus, être prisonnier mais aussi déserteur ; il va de soit que l'immense majorité des disparus sont morts au combat sans laisser de traces identifiables.
- Maladie contractée en service => le soldat est mort à l'hôpital; En 1918, la broncho-pneumonie, ou pneumonie, ou maladie contractée en service, est de loin la mention la plus courante ; cela désigne la léthale grippe espagnole pour les deux premiers cas, et cette maladie dans l'immense majorité de la dernière mention.
- Mort pour la France => le soldat est mort en service ou pour cause de service, de maladie, blessures ou autre, son décès peut être postérieur à 1918
- Non mort pour la France => le soldat est mort pendant ou après guerre, pour une cause extérieure au conflit - suicide, mutinerie, maladie extérieure ; son décès peut être postérieur à la fin du conflit.
- Tué à l'ennemi => le soldat est mort au combat, sur le champ de bataille ; sur le coup ou non mais avant d'être évacué.
⤇ Quelques maladies de soldat
- Pied de tranchée => Maladie bien décrite lors du 1° conflit mondial. Liée à l'exposition des pieds à un milieu humide et froid jusqu'à 16° C. Le soldat ressent des douleurs et enflures aux pieds et jambes, ceci lié à une mauvaise vascularisation des tissus. Non traité rapidement, ce syndrôme qui peut apparaître en un jour, entraine des lésions, ulcères pouvant aller à gangrène et mortelle septicémie.
⤇ Les Monuments aux Morts
Les Monuments aux Morts rappellent les soldats morts pour le pays lors des derniers conflits. C'est la guerre franco-prussienne de 1870-1871 qui verront apparaître les premiers Monuments aux Morts du pays.
Toutes les communes de France ou presque voient leur monument édifié après la guerre de 1914-1918. L'épitaphe la plus courante est Morts pour la France sauf l'Alsace-Lorraine qui grave un Morts à la Guerre bien compréhensif.
Les Monuments aux Morts sont souvent oubliés lors de nos visites ; pourtant ils sont tranche d'Histoire importante et douloureux rappel des folies humaines.
Par cette page, nous tentons de redonner existence à ces hommes et lutter contre ces vents de l'oubli qui les efface.
Ayons mémoire et respect pour ces hommes qui donnèrent leur vie pour le Pays.