■ Vol de pommes
Arradon, 4 octobre - Environ cent kilos de pommes à cidre ont été volés au préjudice de M. le vicomte de Guériff dans sa propriété de Quirion en Arradon.
Une enquête est ouverte.
LE NOUVELLISTE DE VANNES - 6 octobre 1912
■ Filouterie
Arradon, 14 février - Les époux Blein - c'est le nom qu'ils ont donné, se disant artistes somnambules à Saint-Nazaire, se présentaient la semaine dernière chez M. Caillo, hôtelier à Arradon. Ils devaient donner quelques représentations dans le bourg. Après avoir reçu l'hospitalité pendant quatre jours, ils ont disparu sans donner de représentation et sans payer leur note d'hôtel. Plainte a été portée.
LE NOUVELLISTE DE VANNES - 16 février 1913
■ Incendie
Arradon, 5 septembre - M. Guilliant, cultivateur à Villerme, fut éveillé vers minuit par un de ses voisins qui lui cria que le feu était dans son étable.
M. Guilliant se leva aussitôt et essaya, aidé de ses voisins, de faire sortir les bestiaux, mais l'étable était envahie par les flammes et tout sauvetage fut impossible. Des pompiers arrivèrent promptement et réussirent à préserver les bâtiments voisins. Quant à l'étable, elle a été entièrement détruite. Les pertes de M. Guilliant s'élèvent à 1.300 francs et sont couvertes par une assurance.
L'immeuble appartenait à M. Riguidel du Hâvre.
LE NOUVELLISTE DE VANNES - 7 septembre 1913
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !