Les cocus ont toujours amusé la population et, dernier au courant de son cocufiage, il ou elle se sont toujours trouvés être la risée des environs.
Cela provoquant troubles dans la société, autrefois aux frontières plus limitées qu'actuellement, le délit d'adultère fut puni par certaines lois, ou coutumes à l'époque qui nous intéresse.
Si, de nos jours, les lois sont écrites et identiques pour tous - ou presque car son application diffère pour certains privilégiés, il fut une époque où elles étaient orales et différaient fortement d'une région à l'autre, ainsi que d'une ville à l'autre. L'adultère était l'objet de lois très changeantes suivant les terroirs. Bien que différant d'une ville à l'autre, ou d'un mandemant à l'autre, elles tendaient à éviter les dérapages et le fait du plus fort.
Sens au XIII° siècle avait édicté une loi interdisant formellement à l'homme trouvant sa femme batifoler avec un autre de lever la main sur elle, même dans un élan de colère.
Cette même loi, dans le cas où madame trouvait son mari jouer à la bête à deux dos avec une autre, était dans son droit total de le battre à volonté.
Le mari volage était - cerise sur le gâteau - promené en ville assis sur un âne, exhibant, le cas échéant, ses plaies, bosses et horions.