■ Meurte à Névache
Névache, 10 mai - À la suite d'une discussion, Joseph Carail, de Névache, tue d'un coup de fusil M. Lucien Brian. Il est arrêté.
LE MATIN - 12 mai 1925
■ Jet de pierres à Névache
Névache, 19 mai - Deux gendarmes en tournée au hameau du Château, près de Névache, ont été vers 9 heures du soir, assaillis à coups de pierre, par un individu juché sur les rochers dominant cette localité. Aucun d'eux n'a été atteint. D'après l'enquête, l'agresseur aurait eu à plusieurs reprises maille à partir avec la justice.
LE PETIT JOURNAL - 21 mai 1909
■ Mort tragique à Névache
Névache, 7 septembre - Le caporal Révol, du bataillon de chasseurs alpins, était grimpé dans les rochers qui dominent Névache pour cueillir du génépi lorsqu'une pierre, se détachant, lui fit perdre l'équilibre. Il tomba à la renverse en poussant un grand cri et roula dans les roches. Ses camarades accoururent. Le malheureux respirait encore ; mais, outre des lésions au crâne et aux reins, il avait l'omoplate droite cassée, un bras brisé en trois endroits, un genou déboîté. Malgré les soins empressés des médecins du corps, accourus aussitôt, Révol ne reprit pas connaissance et mourut dans la soirée. Révol était originaire de Valence; il allait être libéré prochainement.
LE PETIT PARISIEN - 8 septembre 1893
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !