Lumigny nous apparaît en l'an 1210 pour la première fois connue dans les écrits ; nous retrouvons ce toponyme sous la forme Ligmeigni. L'année 1216 nous offre un Limagniacum que nous retrouvons sous la forme Lumigny dans le Livre des Vassaux vers 1222, puis encore Limagniacum en 1246 et idem en 1267 dans le Cartulaire de Notre-Dame de Paris.
Nous pencherons plus volontiers pour un toponyme issu d'un domaine gallo-romain dont le propriétaire devait s'appeler Limenius que pour une fabrique de chandelles comme lu ailleurs...
Nesle-la-Gilberde nous est attesté en l'an 1080 avec un Nivigella puis un Nahella la même année. L'année 1132 nous découvre un Neiella puis les Livre des Vassaux nous dévoile un Naielle en 1222. Signalons, en 1250, un Nigella domus fortis et un Nesle la Gilberde lez Rosay en 1499.
La forme Nigella est intéressante et pourrait nous rapprocher de la nigelle - nigella sativa, plante herbacée et cultivée aussi connue sous le nom de cumin noir. Au Moyen-Âge, les épices étaient de la plus haute importance et explique partiellement les grandes découvertes et recherches de routes maritimes menant à Cipango, Cathay et... aux épices !
Nous n'avons retrouvé de traces anciennes pour le toponyme Ormeaux qui désigne un lieu planté d'ormes, ou l'orme pousse aisément ; donc une ormeraie.